Finalement, Trump veut limiter l'impact des droits de douane automobiles

Nouvelle volte-face dans la série des droits de douane aux États-Unis. Donald Trump envisagerait d'alléger la pression des droits de douane sur l'industrie automobile qui doivent normalement entrer en vigueur le 3 mai 2025. Selon un responsable de la Maison-Blanche, les constructeurs ne seraient plus soumis aux taxes sur les pièces de voitures américaines fabriquées à l'étranger, ni aux droits sur l'acier et l'aluminium.
Le président américain prépare une visite dans le Michigan, qui abrite les trois grands constructeurs américains et plus de 1 000 équipementiers, pour célébrer ses 100 premiers jours de second mandat. Il cherche par ce biais à rassurer le secteur de l’automobile.
Un virage confirmé par le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick : "Le président Trump construit un partenariat solide avec les constructeurs nationaux et nos travailleurs américains. Cet accord récompense la production locale tout en soutenant ceux qui veulent investir davantage aux États-Unis."
Pressions de l'industrie
Depuis plusieurs jours, les constructeurs anticipaient un geste présidentiel avant ce déplacement. Une coalition représentant General Motors, Toyota, Volkswagen, Hyundai et d’autres groupes automobiles avait appelé le président des États-Unis à renoncer à un projet de surtaxe de 25 % sur les pièces importées.
Dans une lettre adressée aux autorités commerciales et financières, les industriels alertaient que de "tels tarifs désorganiseraient la chaîne d’approvisionnement, renchériraient les prix pour les consommateurs et affecteraient les ventes chez les concessionnaires."
Les constructeurs avaient également invoqué le risque majeur de la défaillance d'un équipementier qui paralyserait par voie de conséquence la production des constructeurs.
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