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Industrie

Fermeture d'usines Michelin : les syndicats appelés à se prononcer sur le plan de sauvegarde de l'emploi

Publié le 10 mars 2025

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Le manufacturier a dévoilé son plan de sauvegarde de l'emploi (PSE) dans le cadre de la fermeture des usines Michelin de Cholet (49) et de Vannes (56), qui concerne 1 254 salariés. Une signature avec les syndicats pourrait intervenir le 11 mars 2025.
Michelin PSE Vannes et Cholet
Michelin estime que son PSE "correspond aux meilleures pratiques existantes" en France. ©Michelin

Annoncée début novembre 2024, la fermeture des usines de Cholet (49) et de Vannes (56) devient encore un peu plus concrète avec la présentation par Michelin du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE).

 

Durant une visioconférence, Alain Robbe, directeur des relations sociales France du groupe, a dévoilé le contour de ce PSE et l'accompagnement mis en place pour les salariés en mobilité interne, en préretraites et en mobilité externe. Cette dernière option constituant le plus important contingent avec près de 900 des 1 254 salariés.

 

Ainsi, pour le calcul de l'indemnité de départ en cas de mobilité externe, il est prévu pour somme supra-légale un montant forfaitaire de 40 000 euros bruts, une majoration de 1 250 euros par année d'ancienneté et une autre en fonction de l'âge.

 

 

"On estime aujourd'hui que le montant global de l'accompagnement qui est mis en œuvre est conforme aux engagements que nous avons pu prendre (...) et correspond aux meilleures pratiques existantes que l'on connaît dans le cadre de PSE" en France, a déclaré Alain Robbe.

 

"Au-delà de ces indemnisations, notre objectif a été de trouver une solution positive, durable pour chacun des salariés. Cet engagement se traduit notamment par des ressources très importantes que l'on a mobilisées", a-t-il ajouté.

 

Vers une signature du PSE le 11 mars ?

 

Avant même cette annonce, les syndicats (CFDT, CGT, CFE-CGC, FO et SUD) avaient exprimé leur "déception", malgré "quelques maigres avancées".

 

Une séance de relecture du PSE doit avoir lieu mardi 11 mars. Les organisations syndicales ont jusqu'au 24 mars "pour s'engager à une signature de ce projet d'accord", a précisé Alain Robbe.

 

Interrogé sur les négociations, Alain Robbe les a qualifiées "d'intenses", saluant "un dialogue social constructif". "Forcément, pendant ces négociations, il y a des moments plus ou moins de tension qui sont survenus et c'est assez logique", a-t-il dit. (avec AFP)

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