Chimirec fête ses 60 ans !
"Notre cœur de métier, c’est la protection de l’environnement et nous sommes fiers d’être des dépollueurs. En fêtant ses 60 ans, Chimirec se réaffirme en tant qu’entreprise durable et établit les bases de son avenir." Président de Chimirec, Jean Fixot rappelle les fondamentaux de l’entreprise créée en 1958 par son père, Pierre Fixot. A cette époque, la collecte des huiles usagées se positionnait comme l’activité première de l’entreprise. Dans la pratique, cette activité s’effectuait dans un cadre réglementaire inexistant, sachant qu’une première étape a été franchie en 1975 avec la loi sur l’élimination des déchets.
En fait, depuis la création de Chimirec, les réglementations n’ont cessé d’évoluer, avec pour objectif une meilleure préservation de l’environnement. Dans ce contexte, le groupe a toujours œuvré dans la modernisation de ses plateformes (au nombre de 14 aujourd’hui sur 35 sites), de ses outils et de son métier, tout en cherchant à se développer à travers la création de filiales régionales et le rachat de sociétés. Il a également su diversifier son expertise, de la collecte aux activités de traitement (filtres, huiles claires, liquides de refroidissement, etc.).
Pour ce qui est des huiles noires, une étape significative a été franchie en 1983, avec l’achat du site de Dugny (93). D’une superficie globale de 32 000 m2, dont 8 000 m2 bâtis, celui-ci se positionne en fait comme la toute première filiale du groupe spécialisée dans la collecte des huiles noires (9 000 tonnes collectées l’an dernier), et la valorisation des huiles claires. Il faut dire que le site de Dugny assure la collecte des déchets sur onze départements (dont l’Ile-de-France et l’Eure-et-Loir) par le biais de 43 véhicules, de quoi réaliser un chiffre d’affaires de 15 millions d’euros au travers de 6 000 clients actifs. Plus globalement, Chimirec aura collecté en 2017 près de 75 000 tonnes d’huiles noires au travers de ses quatorze plateformes (sur 35 sites en tout) et de ses huit dépôts secondaires. A ce niveau, l’entreprise agréée dispose d’un portefeuille de quelques 60 000 clients détenteurs, tous secteurs confondus.
Maintenant, une question s’impose. Après la rétention du marché enregistrée sur le deuxième semestre 2016, celle-ci faisant suite à l’application en août du décret relatif à la collecte désormais payante des huiles noires, les choses sont-elles rentrées dans l’ordre ? Selon Stéphane Debicki, directeur commercial de Chimirec, la demande s’est de nouveau révélée assez forte en toute fin d’année et sur le premier trimestre 2017. "Le marché a repris ses droits avec une concurrence sur tous les départements (pas moins de 67 collecteurs agréés sur le territoire, NDLR), l’implantation de l’entreprise jouant évidemment un rôle, dit-il. A ce niveau, nos différents sites primaires et secondaires permettent de développer une logistique de proximité très appréciable." Et celui-ci d’ajouter : "Si le passage à la facturation de la prestation semble aujourd’hui être rentrée dans les mœurs, la démarche nous a toutefois amenés à réaliser un gros travail de pédagogie avec notamment des leaflets d’information et, en ce sens, notre équipe de 45 commerciaux n’a pas ménagé sa peine sur le terrain." Le terrain des concessionnaires, agents et MRA en particulier.
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