Castrol Magnatec Stop-Start

A la base de la démarche figure l’indice Castrol Magnatec Stop-Start. Issu de l’association du leader mondial en lubrifiants et de Tom Tom, l’un des leaders en matière de produits et services de navigation et de géolocalisation, cet indice repose sur l’étude des conditions de circulation dans cinquante villes et régions représentatives dans le monde, notamment la Chine, l’Asie, l’Australie, l’Europe, l’Amérique du Nord et l’Amérique du Sud. L'objectif de cet indice est de mieux comprendre les habitudes de conduite, mais aussi d'identifier les facteurs qui aggravent les conditions de circulation difficiles.

Ainsi, que ce soit en déposant les enfants à l’école, sur le trajet pour se rendre au travail ou lorsqu’il est coincé dans les embouteillages, un conducteur lambda arrête et redémarre son moteur en moyenne 18000 fois chaque année au cours des trajets du quotidien. Or, tous ces ralentissements et arrêts (ces derniers pouvant bien sûr se réaliser de manière automatique via les systèmes Stop & Start des véhicules de dernière génération) peuvent dans le temps provoquer des micro-usures au niveau des pièces vitales du moteur (pistons, poussoirs, arbre à cames, etc.), ceci dans la mesure où ces dernières peuvent entrer en régime de lubrification minimale, voire limite.

Ainsi, une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Leeds démontre que la charge subie par une came au ralenti pouvait être jusqu’à 66% plus importante que dans des conditions de circulation normale. D’où l’élaboration de Castrol Magnatec Stop-Start, un produit plutôt destiné aux distributeurs grossistes et autres revendeurs spécialisés, ainsi qu’aux centres-autos. Dans le cas de cette huile, des molécules actives dites "intelligentes" se fixent aux pièces critiques du moteur en formant une couche protectrice en mesure de se régénérer. En d’autres termes, dans ce processus de lubrification, les molécules détruites sont immédiatement remplacées par de nouvelles, avec à la clé un film d’huile restauré en permanence.

Pour analyser cet effet "magique", Castrol s’est associé au Département Chimie de l’Université de Cambridge. Ensemble, les deux parties ont développé une série de techniques spectroscopiques de pointe visant à évaluer la vitesse à laquelle la couche protectrice était en mesure de se reconstituer. Le résultat parle de lui-même, avec un temps de onze millisecondes. Durant cette période (dix fois plus courte qu’un battement de cil), l’arbre à cames a seulement le temps d’effectuer une fraction de rotation, ce qui signifie que la couche moléculaire est présente en permanence pour assurer son rôle de protection. Une protection contre l’usure accrue de 20%, selon le test moteur OM646LAZ réalisé en laboratoire par Castrol.