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Industrie

Bosch : une lettre des élus locaux pour soutenir l'usine de Rodez

Publié le 26 novembre 2020

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
Le site de production Bosch de Rodez va-t-il résister à la chute du diesel et à la crise actuelle ? Les élus locaux l'espèrent et demandent au groupe allemand d'investir ainsi que de "faire des arbitrages" pour sauver son usine aveyronnaise.
Volkmar Denner, le PDG de Bosch

 

Les élus ont écrit au PDG de l'équipementier allemand, Volkmar Denner. "Il appartient au groupe puissant que vous présidez d'assurer sa responsabilité d'industriel à l'égard d'un pays, la France, d'une Région, l'Occitanie, et d'un territoire, l'Aveyron, qui ont su vous accueillir et participer au développement du site", écrivent-ils.

 

"Le groupe Bosch doit faire les arbitrages pour renforcer la politique industrielle en Europe et voulue par les États. Or, depuis 30 ans, le site de Bursa en Turquie a été conforté jusqu'à 7 000 salariés et bénéficie encore d'investissements supplémentaires", poursuivent-ils. La lettre est notamment signée par la présidente du conseil régional d'Occitanie Carole Delga, le président du conseil départemental de l'Aveyron Jean-François Gaillard et le président de Rodez Agglomération Christian Teyssedre.

 

"Nous vous invitons à investir sur le site d'Onet-le-Château pour conforter une usine dotée de machines-outils et robots modernes qui fait vivre tout un bassin d'emploi, ajoutent-ils. Nous vous confirmons notre volonté de participer aux efforts de diversification vers de nouvelles filières (dont l'hydrogène), pour la formation des salariés".

 

En juillet 2018, un accord avait été signé pour moderniser le site et sauvegarder les emplois dans le cadre d'un nouveau projet industriel couvrant la période 2018-2021. Bosch avait annoncé un investissement de 14 millions d'euros et une potentielle enveloppe de 30 millions pour préparer la diversification de l'usine.

 

L'usine d'Onet-le-Château, près de Rodez, spécialisée dans la fabrication de bougies et d'injecteurs de moteur diesel, compte aujourd'hui 1 320 salariés. Le site subit actuellement la baisse des ventes de voitures en raison de la crise sanitaire mais surtout la remise en cause des moteurs thermiques et en particulier du diesel. Il reste toutefois le principal pourvoyeur d'emplois de l'agglomération de Rodez et le premier employeur privé du département. (avec AFP)

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