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Industrie

Accord de libre-échange entre l’Union européenne et la Corée du Sud

Publié le 24 septembre 2010

Par Christophe Jaussaud
2 min de lecture
L'UE et la Corée du Sud signeront, le 6 octobre prochain, un accord de libre-échange qui devrait notamment permettre d'accélérer les relations entre les deux partenaires. L'automobile fait bien évidemment partie des secteurs d'activité...
...concernés.

Bien que les quotas appartiennent à un passé relativement lointain, les règles du commerce international disposent encore de nombreuses règles et barrières. Les accords de libre-échange en font tomber une bonne partie. La CECA, puis la communauté européenne conduisant aujourd'hui à l'Union Européenne en sont des exemples comme l'Alena, l'accord de libre-échange nord-américain entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique. Mais aujourd'hui, l'heure est aux accords bilatéraux. Et les 27 de l'Union, non sans mal, ont donc décidé de signer un accord de libre-échange avec la Corée du Sud. Officiellement étudié depuis 3 années, il sera officiellement paraphé le 6 octobre prochain, à Bruxelles. Le temps pour le parlement européen de boucler les discussions sur une "clause de sauvegarde" concernant notamment le secteur automobile. Décidément l'automobile ne fait rien comme les autres puisque son commerce en Europe s'appuie sur un règlement d'exemption et non sur le régime général. L'automobile était ainsi un des points de cristallisation durant les discussions des 27, conduisant l'Italie à poser son veto. Nos voisins transalpins, sans remettre en cause l'accord au global, voulaient reculer d'au moins un an l'entrée en vigueur de ce dernier afin que son industrie automobile ait le temps de mieux se préparer à cette baisse annoncée des tarifs douaniers. L'Italie a finalement obtenu 6 mois puisque l'accord sera applicable à partir du 1er juillet 2011. Pour en revenir à cette clause de sauvegarde notamment applicable à l'automobile, elle prévoit que les Européens bénéficient d'un mécanisme spécial de sauvegarde limitant les remboursements de droits de douane en cas d'explosion des importations de voitures coréennes à composante partiellement étrangère. Dans le cadre des importations vers l'Europe, Hyundai et Kia sont bien évidemment les premiers concernés mais aussi Renault avec sa filiale Renault Samsung Motor, où sont notamment produits les Koleos et Latitude.

 

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