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Distribution

Une nouvelle plateforme digitale pour Ewigo

Publié le 5 octobre 2022

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
La franchise de commerce de voitures d'occasion a entamé un chantier de refonte de sa plateforme digitale. Ainsi, l'enseigne Ewigo entend se préparer à l'avenir du commerce automobile.
Le réseau Ewigo devrait pouvoir exploiter un nouvel environnement digital dès le premier trimestre 2023.

Tout casser et tout reconstruire. Telle pourrait être résumée la démarche de Florent Barboteau, le fondateur et président de la franchise Ewigo, qui a entrepris de refondre entièrement l'univers digital sur lequel s'appuie l'enseigne de voitures d'occasion. 

 

Dès le premier trimestre 2023, Ewigo devrait donc disposer d'un environnement conçu pour mieux répondre aux évolutions de l'entreprise et plus largement du commerce automobile. Pour le président de la franchise, il n'en saurait être autrement tant les possibilités sont devenues nombreuses sous l'ombrelle du concept de mobilité.

 

Entouré de compétences spécifiques, Florent Barboteau souhaite mettre en ligne une plateforme qui intègre les offres propres d'Ewigo et celles des partenaires. On se souvient que la franchise a notamment signé un accord avec Cartrade en mai 2022 en vue de proposer des véhicules d'occasion très récents au travers de son réseau quand l'approvisionnement reprendra son rythme.

 

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Grâce à cette plateforme multilingue taillée pour l'internationalisation, Ewigo s'ouvrira à la vente en ligne et créera des passerelles en connexion API vers des partenaires financiers. Ainsi, les solutions de financement, la LOA ou encore l'abonnement deviendront possibles dans le réseau Ewigo. "Il nous sera également possible de proposer une interface de transactions BtoB", entrevoit Florent Barboteau.

 

Dans un contexte de morosité, le fondateur des agences Ewigo se rassure avec son modèle d'intermédiaire entre les particuliers. "Nous visons toujours un volume de 15 000 unités en 2022", clame-t-il. Après une période d'agitation, il explique que le réseau a enfin trouvé de la stabilité. Aucune fermeture n'est à recenser depuis plusieurs mois, selon ses dires.

 

Encore faut-il défendre le concept. Sans un argumentaire solide, les clients pourraient déserter les lieux, convaincus d'être en mesure de tirer toute la valeur de leur bien sur fond de mouvement inflationniste. Conscient de ce risque qui pèse sur l'activité, Florent Barboteau plaide en faveur d'un travail de pédagogie dans son réseau hexagonal de quelque 130 agences.

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