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Distribution

Transakauto veut continuer sur sa lancée en 2023

Publié le 4 janvier 2023

Par Gredy Raffin
4 min de lecture
Au terme d'une année 2022 assez folle pour le réseau de franchises spécialisé dans le commerce de VO de gré à gré, son fondateur, Michaël Ledoux, entend s'établir comme une référence. Pour cela, Transakauto multiplie les projets structurants et les initiatives décalées.
Michaël Ledoux, fondateur de Transakauto.

La publication a attiré l'attention par son message déconcertant. Quelques jours avant Noël dernier, Transakauto a proposé à sa communauté de gagner une agence au sein du réseau de franchise de vente de voitures d'occasion entre particuliers. Un message diffusé sur divers réseaux sociaux par le fondateur de l'enseigne, Michaël Ledoux, qui a repris les codes habituels des jeux concours pour tenter d'attirer des entrepreneurs dans l'âme souhaitant sauter le pas de l'ouverture d'une boutique.

 

En 3 ans, le maillage de Transakauto a augmenté de 100 %. A fin 2022, 48 agences accueillaient des clients. Plus de 25 autres, dont les contrats sont signés, doivent ouvrir avant la fin de l'été 2023, d'après les dires du fondateur. Déjà là, il note que la plupart des investisseurs se trouve être des commerciaux VO en concession lassés de voir leur rémunération érodée par l'effet de pénurie de véhicules à vendre.

 

Une app pour supprimer tout le papier

 

En 2022, le réseau a supervisé plus de 15 000 ventes de voitures d'occasion sous mandat. Soit une hausse de volume d'environ 12 %. Michaël Ledoux retiendra surtout la progression du panier moyen qui a permis aux franchisés de dégager des commissions plus intéressantes sur chaque gestion de mandat. "Nous avons aussi refusé autour de 2 000 véhicules sur l'ensemble de l'année car la part de risque était trop importante, souligne-t-il. Il ne faut pas oublier que notre statut spécifique ne nous rend jamais propriétaire de la voiture, mais que le client final nous demandera des compte". Avec NSA, son partenaire, Transakauto a eu à traiter 136 sinistres notables durant l'exercice.

 

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Dans son modèle d'affaires, l'enseigne continue de financer l'intégralité des efforts de communication digitale pour ses franchisés. Elle a donc mené a bien la création de la nouvelle interface web qui entre en service en janvier 2023. Un site internet qui connecte tous les franchisés entre eux, leur permettant d'échanger en direct dans un esprit communautaire, et proposera du contenu accessible à tous les visiteurs pour comprendre l'univers de l'entreprenariat et du commerce de VO.

 

Cette nouveauté sera doublée d'une application mobile éditée par un partenaire renommé du secteur. "Nous digitalisons l'intégralité du parcours et dès 2023, il n'y aura plus une feuille de papier dans tout le réseau Transakauto, à l'exception des documents de cession pour une raison légale", clame Michaël Ledoux. Cette application pensée pour gagner en productivité et baisser les frais dans le réseau sera réservée aux franchisés. Le client continuera d'interagir par le biais du site internet et en se rendant en agence.

 

Devenir une référence

 

Le fondateur garde en tête que la profitabilité doit se trouver au sommet des priorités. "Grâce à meilleure gestion de l'approvisionnement, nous entendons booster le chiffre d'affaires des franchisés sans alourdir leurs charges", explique-t-il. Transakauto s'appuie donc de plus en plus sur un centre d'appel interne. Passé de 6 à 25 salariés au fil des ans, cette structure prospecte activement auprès des particuliers en position de vente et oriente les contacts qualifiés vers 90 % du réseau en place. Au passage, chaque fiche est facturée 80 euros environ. "Ce qui est dérisoire en comparaison à la commission moyenne de 1 000 euros par vente", précise le fondateur.

 

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Chaque mois, 30 % des agences rendent un bilan faisant état d'une marge commerciale de 15 000 à 18 000 euros, alors que moins de 3 vendeurs en moyenne animent les espaces de vente. Une rentabilité jugée "de haut niveau", que Michaël Ledoux veut établir comme un standard dans le paysage. Et d'ajouter alors : "plus que la course aux volumes de transactions, nous estimons que l'enseigne doit se fixer comme objectif principal de devenir une référence de cet univers concurrentiel".

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