Suzuki valide son nouveau contrat
Petit retour en arrière : durant l’année 2011, l’intégralité du réseau français de Suzuki avait été résiliée avec un préavis de trois ans. A quelques semaines de l’échéance, les distributeurs attendaient donc de connaître les nouvelles conditions du pacte qui les lie au constructeur japonais. Tout d’abord, il faut noter qu’en l’absence d’un groupement des concessionnaires, ces derniers ont fait appel au CNPA comme force de représentation lors des négociations.
Parvenues à un accord, les différentes parties ont informé, dans une lettre envoyée début novembre, des principaux changements apportés. On relève que Suzuki renonce à son schéma de distribution exclusive pour s’ouvrir à un modèle de représentation sélective, laissant libre droit au multimarquisme. Outre le fait de garantir l’exclusivité territoriale, le constructeur s’engage également à accorder des délais raisonnables pour tous les travaux, tout en recourant à des experts indépendants pour définir les objectifs des contrats. En ce qui concerne la transmission d’affaires, Suzuki autorise dans ce nouvel accord la cession d’un point de vente à tout autre investisseur si tant est que ce dernier ne pèse pas plus de 20 % du volume de ventes national de la marque, après opération.
Cependant et dernier point souligné par la direction nationale : le maintien de la non-obligation de motiver la résiliation, contrairement à la requête du CNPA. Même si, dans ce cas, Suzuki prévoit un préavis de deux ans.
Sept cas à résoudre
A cette date, le réseau de la marque compte 130 investisseurs pour 155 contrats de distribution concernant 199 points de vente ; 80 % des destinataires de la lettre de résiliation avaient été rassurés quant à l’intention de Suzuki France de poursuivre l’aventure au-delà de cette phase de transition engendrée par la remise à plat du contrat européen d’exemption. “De ceux qui avaient été placés sous observation avec nécessité d’améliorer leur qualité de travail, sept cas sont encore à résoudre”, a fait savoir Stéphane Magnin, directeur général de Suzuki France, lors d’une rencontre avec les journalistes en marge du salon de Toulouse. Quatre seraient sur la sellette pour mauvais résultats, deux pour la vétusté des locaux et un pour des considérations financières.
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