"S'interfacer entre les gros faiseurs"

Gillotin Automobiles change de braquet. L'entreprise dirigée par Hervé Gillotin devrait ainsi terminer l'exercice en cours en progression avec dans le viseur 1300 unités écoulées contre 1100 l'année dernière. "Nous avons quelque peu rééquilibré notre mix entre les ventes à particuliers et les ventes à professionnels", explique le dirigeant, qui a donc décidé de réorienter sa stratégie vers les ventes à pros. Comment ? "Nous avons ainsi recruté un commercial spécialisé et dédié à ce canal. Le résultat ne s'est pas fait attendre", ajoute encore Hervé Gillotin en parlant de l'arrivée d'Olivier Rousset.

En effet, pour l'exercice en cours, l'entreprise devrait ainsi écouler 500 ventes à marchands contre 300 l'exercice précédent. En outre, le dirigeant a aussi scindé les deux activités. D'un côté, le site d'Orléans situé dans une ancienne concession Hyundai/Subaru sur la N20 sera exclusivement dédié à la vente aux particuliers quand, de l'autre, le site d'Etréchy est orienté simultanément sur les particuliers et les pros. "Ce dernier emplacement est en plein développement. Nous disposons notamment d'un terrain de 4500m² où nous pouvons stocker les véhicules", précise Hervé Gillotin. "Notre but est désormais le suivant : nous souhaitons nous interfacer entre les gros faiseurs afin de proposer nos services également aux petites structures telles que les MRA et devenir une sorte d'apporteur d'affaires", détaille-t-il encore sans pour autant délaisser les autres grandes structures avec lesquelles Gillotin Automobiles travaille également.

Pour 2018, cette restructuration devrait porter ses fruits : Hervé Gillotin espère écouler 200 unités supplémentaires. Mais ce n'est pas tout. Le dirigeant va s'atteler à développer un nouveau site Internet dédié aux professionnels "afin d'étendre et d'accentuer nos partenariats avec nos clients". Mais à une condition : "Nous resterons très attachés à la notion de proximité car avec le développement du marché et des structures, cette notion a tendance à disparaître chez les uns et les autres. Or, chez nous, celle-ci doit être prépondérante", conclut-il.