Quand le départ de Chevrolet fait couler beaucoup d’encre
Le retrait de Chevrolet du Vieux Continent fait couler beaucoup d’encre en Europe, et nombreux sont les réseaux, professionnels et autres observateurs automobiles à se demander quelles seront les éventuelles conséquences de cette décision. C’est notamment le cas en Espagne, où Enrico de Lorenzi, directeur général de Opel España, a dû également se prononcer sur le sujet. Pour le dirigeant, il existe peu de raisons que "les distributeurs Opel profitent de ce retrait" bien que, d’un côté comme de l’autre, "ces distributeurs appartiennent au même groupe, en l’occurrence General Motors". Enrico de Lorenzi a néanmoins affirmé que les situations de chacun des distributeurs seront "examinées au cas par cas et qu’il n’excluait pas d’absorber certains d’entre eux quand la situation le permettait".
Le dirigeant est également revenu sur la situation du réseau Opel en Espagne, lequel devrait terminer l’année sur une rentabilité moyenne de -0,6% en espérant atteindre le "breakeven" cette année. "C’est notre point faible, le réseau perd beaucoup trop d’argent. Or, pour être une marque forte, nous avons besoin d’un réseau fort", a rappelé le dirigeant. Opel en Espagne a terminé l’exercice 2013 après avoir écoulé 63000 unités, atteignant ainsi une part de marché de 7% (VP+VU), cinquième marque du marché, soit la pénétration la plus élevée pour la marque allemande depuis 2006 sur le marché espagnol.
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