Première Occasion d'Athlon table sur 1500 ventes
La dynamique de croissance doit reprendre. Telle est la perspective pour les mois à venir chez Première Occasion qui, selon les propos du directeur remarketing, Benoit de Chartres, doit se solder par une progression d'environ 7 %, à 1 500 unités. En 2020, l'enseigne de vente de véhicules d'occasion à particulier du groupe Athlon ayant dû se contenter d'une stabilité, à 1 400 livraisons, malgré un changement de signalétique pour affirmer les caractéristiques de son offre.
Lors du dernier exercice, les deux sites aux couleurs de Première Occasion, à Saint-Ouen l'Aumône (95) et Orgeval (78), ont connu "un mois d'août très fort", qui a découlé sur une rentrée au rythme de vente supérieur à la normale. Durant le second confinement, des initiatives prises par les équipes ont permis de compenser les carences techniques de n'accuser qu'un repli de 30 % des volumes par rapport à la fin 2019.
Au fil des mois, le parc a élargi son offre. Les prix d'entrée sont tombés à 6 000 euros, tandis que le sommet se trouve toujours à 70 000 euros. Pourtant, le montant moyen facturé aux clients a subi une inflation d'environ 19 % à 25 000 euros. Un phénomène que Benoit de Chartres attribue au changement de mix des immatriculations. En 2019, Première Occasion (alors encore dénommé Multifleet) écoulait 85 % de diesel, 12 % de motorisation essence et 3 % de modèles électrifiés. En 2020, les VO diesel ont chuté à 70 % et 14 % d'essence pour 8 % d'électriques et 8 % d'hybrides. Cette dernière catégorie a tiré les prix vers le haut, notamment grâce aux produits des trois premiums allemands.
10 % de LOA en 2021
Le service remarketing a souffert de la politique des entreprises clientes du loueur longue durée. "Il y a trois ans nous enregistrions 15 % de croissance du nombre de contrats de LLD. Nous aurions donc dû augmenter les retours de véhicules dans cette proportion, explique Benoit de Chartres. En raison de la crise et de la prolongation des contrats, nous avons traité le même nombre d'unités". Ce sera un des leviers 2021 : un plus grand stock à exposer sur le web et en showroom. De 16 000, l'an passé, les retours de location passeront à 21 000 unités.
Parlant du web, Première Occasion a investi et mis à jour les pages vitrines qui sont toujours hébergées sur le site de La Centrale. "Le mail et le téléphone sont les canaux de contacts préférés de nos clients. Nous sommes donc convaincus que la relation physique perdure et que la priorité doit être donnée à l'accueil en point de vente", insiste Benoit de Chartres. Il n'empêche que la livraison à domicile a connu un essor. Les 3 prestations délivrées en 2019 sont bien loin. Première Occasion a reçu 20 commandes l'an passé.
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En termes de services, la principale nouveauté de ce début d'année se trouve au rayon du financement. Attendue initialement pour septembre dernier, une offre de LOA vient de faire son apparition chez Première Occasion. Une solution montée avec le concours de Capitol Finance-Tofinso, le partenaire habituel de l'enseigne. "Nous avons l'ambition, en partant de rien, de monter à 10 % de pénétration dès cette année", confie le directeur du remarketing. 95 % des VO ont moins de 4 ans et 40 000 kilomètres, mais cette solution d'acquisition permettra aux consommateurs de prévenir des changements de politiques de la ville et d'ajuster au besoin, se dit-t-il convaincu.