Pendragon réoriente sa stratégie sur le VO et l'après-vente

Pendragon laisserait-il de côté le business VN ? Nous exagérons un tantinet, mais force est de constater que le groupe de distribution britannique, également deuxième opérateur européen en 2016 (116 000 VN, 159 000 VO pour un CA de 5,56 milliards d'euros) réoriente sa stratégie.

En effet, très affaibli par les difficultés du marché britannique, (- 5,7 % en 2017, à 2,54 millions de VN, et -12,4 % au cumul du premier trimestre 2018), le groupe Pendragon a vu ses bénéfices affectés de l'ordre de 20 % et une perte de ses profits de l'ordre 68 millions d'euros.

Pour éviter de trop subir les aléas de son marché local, l'opérateur a annoncé en mars dernier se recentrer sur le marché de l'occasion britannique en investissant notamment dans les nouvelles technologies. "Le marché VO local est plus de trois fois supérieur au marché VN", avait avancé Trevor Finn, directeur général du groupe, qui ambitionne d'occuper pas moins de "10 % du marché sur le segment des VO de 0 à 6 ans".  Mais ce n'est pas tout.

En effet, Pendragon souhaite aussi investir le secteur de l'après-vente en étoffant son réseau de SMART (Small Area Repair Tecnics) repair services, réseau de carrosserie et de débosselage. Le groupe de distribution est déjà à la tête de 14 centres à travers tout le pays et souhaiterait en multiplier le nombre sans toutefois préciser un objectif précis.

"Le développement de ces 'repair centres' nous permettra d'offrir un service amélioré, d'une part, à nos distributeurs et, d'autre part, à nos clients", a notamment déclaré Andrew Waggott, directeur après-vente de Pendragon, promettant "de développer ce type de centres à travers l'ensemble des concessions du groupe, ce qui permettra d'améliorer notre chiffre d'affaires."

Pendragon envisage de recruter 36 techniciens spécialisés à travers tout le pays pour soutenir ce développement.