Montée en cadence attendue pour Occazeo
"La structure fonctionne relativement bien, mais nous sommes en deçà de nos ambitions. Nous nous étions fixé un objectif de cinquante ventes par mois, or nous avançons plutôt sur un rythme de quarante transactions", reconnaît Laurent Charbois, directeur de la structure. La faute à une reconnaissance locale encore faible. Créée en juin dernier, cette nouvelle enseigne indépendante, spécialisée dans la vente de VO multimarques à particuliers, doit encore trouver sa clientèle. Ce sera le principal enjeu pour ces prochains mois. Car, autrement, la structure a trouvé son positionnement. Occazeo, qui propose un stock moyen de 95 VO, a choisi d'orienter son offre sur les produits de moins de 3 ans, alimentés essentiellement par les reprises et les achats extérieurs. "Nous aimerions également proposer des produits de 3 à 5 ans, qui répondent à une vraie demande, seulement ces derniers sont difficiles à trouver", observe Laurent Charbois.
Réflexion sur le déploiement ou non de l'enseigne
Contrairement à d'autres structures développées par des groupes de distribution, Occazeo trace sa route en toute indépendance et n'a pas vocation à couvrir les reprises réalisées au sein des affaires du groupe ni même à centraliser les achats de VO du groupe. "Nous avions développé par le passé une cellule d'achats pour l'ensemble des affaires, mais celle-ci n'a pas répondu aux attentes", souligne le responsable. Organisé autour de deux zones géographiques bien distinctes, au nord et au sud de Lyon, le groupe Chopard-Lallier ne ferme pas la porte au développement d'une autre enseigne Occazeo. "C'est une réflexion que nous avons, mais aucun projet concret n'aboutira à court terme. Nous avons besoin d'avoir un peu plus de recul sur le centre de Besançon", conclut Laurent Charbois.