Mois de juillet 2021 en berne pour les véhicules d'occasion
Les immatriculations de voitures d'occasion se sont effondrées en juillet 2021. D'après les statistiques de AAA Data, le marché français a totalisé 528 382 remises à la route durant la période, soit 17,8 % de moins qu'un an auparavant. La conséquence d'une conjugaison de facteurs, dont un effet de base très élevé compte tenu de la dynamique de sortie de premier confinement et un assèchement des stocks disponibles. Cependant, au soir du 31 juillet 2021, le marché de l'occasion cumulait 3 646 631 unités, soit 21,4 % de plus que l'an passé.
En juillet, les trois marques françaises ont accusé une fonte des volumes. Renault a perdu 23,8 % à quelque 100 650 unités, quand Peugeot a chuté de 19,5 % à 94 772 unités et Citroën de 18,7 % à près de 57 000 transactions. Du côté des généralistes importés, Volkswagen a rendu 15,4 % à 41 786 unités, Ford et Toyota ont fondu de 16,1 % à respectivement 19 247 et 16 424 transactions. Le trio de premium allemand résiste sans faire d'étincelle. BMW (-9,4 %), Audi (-8,7 %) et Mercedes (-8,3 %) continuent de se tenir dans un mouchoir de poche à hauteur de 23 000 changements de main.
Toyota seule dans le vert
Les utilitaires n'ont pas fait mieux. Le bilan mensuel fait état d'une contraction de 12,9 % à 73 373 transactions de véhicules. Ce qui porte le total à 549 303 remises en circulation au terme des sept premiers mois de l'année. Un score en progression de 28,8 % en comparaison de l'an passé.
Lire aussi : Le marché de l'occasion dépasse à nouveau le demi-million de ventes en juin 2021
A l'exception de Toyota qui, en étant crédité de 900 immatriculations de VUL de seconde main, parvient à gagner 0,9 % de volume sur le marché français, aucune autre marque du top 15 ne s'affiche dans le vert. Avec 20,9 % de repli à 7 059 unités, Fiat illustre la tendance. Mais Renault (14,4 %) est également au-delà de la moyenne nationale. Créditées respectivement de 12 274 et 11 736 transactions, Citroën (-10,6 %) et Peugeot (-9,5 %) résistent tant bien que mal à la débâcle.
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