Mitsubishi s'en remet à Autobiz pour son parcours de reprises de voitures
Bien vendre, c'est avant tout bien acheter. Partant de cet adage, Mitsubishi s'est appliqué à repenser son parcours d'estimation de reprise des voitures d'occasion. Le tout dans l'optique de séduire davantage de clients en visite sur sa page internet.
Un chantier que les représentants français de la marque japonaise n'ont pas réalisé seuls. Ces derniers ont fait appel à Autobiz. L'éditeur de solutions digitales pour la distribution automobile a alors mis en ligne un module dédié à la reprise des véhicules d'occasion sur le site web de Mitsubishi, en France.
Dans le plan de relance
Initié au printemps, le projet a été déployé en moins de quatre mois avec un outil accessible dès la rentrée 2024, ont expliqué les deux partenaires qui ont officialisé leur collaboration il y a quelques jours à peine. Cet espace de reprise vient s’ajouter à la palette des fonctionnalités digitales déjà proposées sur le site de la marque. Il entre dans le cadre du plan de relance voulu par Pierre Guignot, président Mitsubishi Motors en France.
"Ce nouvel espace de reprise représente une réelle opportunité pour notre marque, soutient Valérie Rzasnicki Audouin, directrice marketing de Mitsubishi Motors en France. D’une part, nous proposons désormais aux clients toute la palette de services attendus en ligne. D’autre part, la reprise digitalisée s’inscrit dans notre dynamique de profitabilité. Ce service sera une brique importante dans le lancement de notre modèle phare, l'Outlander".
Mieux verrouiller les leads VN
Jamais encore, Autobiz n'avait eu d'engagement contractuel avec Mitsubishi. La marque japonaise rejoint une liste de quelques concurrentes, elles aussi consommatrices du service. Outre Stellantis, la maison mère d'Autobiz, il y a également Kia, Nissan ou encore Ford. Autobiz n'assume pas les actes de reprises, mais qualifie les contacts pour maximiser les performances commerciales des concessions. Celles-ci pourront à discrétion garder les voitures d'occasion sur leur parc.
Emmanuel Labi, président d’Autobiz, salue l'initiative de Mitsubishi. Interrogé par Le Journal de l'Automobile, il a souligné que les modules de reprise gagneront en importance dans les mois à venir. "Le marché des voitures neuves va se tendre en 2025, anticipe-t-il. Disposer d'un tel outil permettra de capter des leads en amont du parcours d'achat, au moment crucial où les prospects évaluent leurs moyens financiers".
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