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Les centres de contrôle technique veulent un report des visites

Publié le 23 mars 2020

Par Mohamed Aredjal
2 min de lecture
Fermer ou rester ouvert : c’est la question que se posent tous les professionnels du contrôle technique. Face à la crise du coronavirus, la filière demande un ajournement des échéances de visites périodiques.

 

Dans les centres de contrôle technique, l’heure est à l’interrogation. S’ils sont autorisés à maintenir activité malgré les mesures de confinement mises en place par le gouvernement, les professionnels de la filière ne peuvent plus recevoir leurs clients automobilistes qui ne sont plus autorisés à circuler… Certains sites ont d’ailleurs préféré fermer leurs portes pour protéger leurs salariés. Une situation dénoncée par de nombreux acteurs du secteur qui attendent désormais que le gouvernement mette un terme à cette ambiguïté.

 

"Sans clarification de la part des autorités, de nombreux centres restent ouverts avec des contrôleurs qui effectuent leur travail la peur au ventre. Et pourtant l’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour garantir la sécurité et protéger la santé physique et mentale des employés de sa société", regrette Alexandra Herbel, directrice générale du groupe Secta (Autosur, Technosur, Diagnosur).

 

Les contrôleurs favorables au maintenir d’un service d’urgence

 

Dans ce contexte, l’ensemble des opérateurs du marché plaident pour un report des dates de contrôle technique et de contre-visite de 40 jours. En outre, les professionnels demandent une suspension des agréments des centres et des contrôleurs pendant la période de confinement. "En Italie, en Belgique et en Espagne, des mesures ont été prises en ce sens. L’Etat a acté un report des contrôles techniques et contre-visites pour permettre aux centres de fermer et ainsi protéger leurs salariés, leurs familles et leurs clients", souligne Karine Bonnet, directrice générale de Dekra Automotive.

 

Précisons que les contrôleurs n’appellent toutefois pas à un arrêt complet de leurs activités. De nombreux réseaux se disent prêts à ouvrir une partie de leurs centres s’ils devaient être réquisitionnés pour effectuer les contrôles des véhicules de santé et des véhicules dit "prioritaires" (gendarmerie, ambulance, pompier, etc.).

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