Les agents Citroën se préparent aussi à l'électrique
André Citroën plaçait dès l'origine de la marque les clients au centre des préoccupations des agents et des concessionnaires. 100 ans plus tard, le discours est plus que jamais actuel. Si le sujet du client a bien sûr été évoqué, l'évolution du métier d'agent a également fait l’objet de nombreuses discussions.
"Pour le centenaire de la marque, nous avons décidé de placer notre convention sous le signe de notre évolution", affirme Denis Baeza, président du GNAC. "Bien sûr le véhicule électrique est au cœur de nombreuses discussions mais nous avons un an pour voir le développement de cette motorisation sur le marché et surtout pour nous retourner."
Des bornes de recharge pour 2021
Dans la famille PSA, le premier réseau d'agents à s'équiper en bornes électriques sera celui de DS Automobiles en 2020, puis suivront la même année les agents Peugeot. Le réseau secondaire Citroën viendra en dernier dans le courant de l'année 2021. Le GNAC a d'ailleurs prévu cette négociation avec les fournisseurs de bornes pour 2020, sans forcément s'appuyer sur le choix réalisé par la centrale d'achat du réseau Peugeot.
"Nous devrons installer entre 2 et 3 bornes par affaire. Une pour l'atelier, une autre à l'extérieur et une troisième en charge rapide pour les professionnels qui font également du dépannage", explique Denis Baeza. Selon les travaux de génie civil à réaliser l'investissement s'élèvera entre 5000 et 15 000 euros. "Mais nous aimerions trouver un fournisseur qui nous propose un équipement en location", précise le président du groupement. "De même, il nous est conseillé à ce jour de rendre la voiture avec une charge complète et gratuite mais ce sujet nous semble une aberration économique totale."
Aplanir le sujet houleux de la garantie
Une convention est également l'occasion de mettre à plat les difficultés avec le constructeur. Les agents Citroën ne s'en sont pas privés, notamment pour le traitement de la garantie. "Les contrôles des prises en charge sous garantie reprennent une tournure stressante. Nous nous en sommes ouverts avec la direction après-vente du constructeur qui nous a écoutés et devrait faire en sorte de reprendre en main ce sujet", poursuit le président du GNAC. De fait, la vérification par une société de contrôle a entraîné de nombreuses amendes pour les agents qui peuvent aller de 500 à 2 000 euros. Mais souvent, ces amendes sont plutôt liées à des erreurs administratives. "Nous devons corriger ces erreurs bien sûr, mais nos pensons qu'il vaut mieux faire de la formation que de la repression", avance, satisfait Denis Baeza.