Le groupe Schuller quitte le réseau Mazda

...le groupe MSA de Michel Schuller qui fait les frais de la nouvelle politique de Mazda en France. Le constructeur japonais, désireux de réduire le nombre de ses points de représentation dans l'Hexagone, tout en gagnant en qualité, vient en effet de résilier les contrats de distribution du groupe Schuller. "Une décision bilatérale", nous confient les deux parties. L'opérateur aux 20 marques (19 désormais) s'apprête donc à descendre le panneau Mazda de ses sites de Douai (59), Arras, Béthune (62) et Charleville Mézières (08). Signé au début du mois de mars avec le constructeur le préavis prendra fin le 30 avril prochain. Le groupe avait immatriculé 250 véhicules neufs l'an dernier. "Sur chaque point de vente, il était légèrement au-dessus de la pénétration nationale moyenne", précise Thierry Guillemot, directeur commercial de la marque en France. Insuffisant semble-t-il.

"On ne peut pas se passer des grands groupes car ils ont une telle surface financière qu'ils sont les premiers sur la liste lorsque l'on cherche à recruter. Mais cela ne fait pas tout. Cela dépend de la manière dont on fait les choses. Je pense que cela ne marche que quand l'opérateur fait du multi-monomarquisme", explique Thierry Guillemot. Le groupe MSA, qui affiche un potentiel supérieur à 30 000 immatriculations de VN annuelles, ne disposait pas de site exclusif Mazda. "Quand on représente une marque, il faut le faire dans de bonnes conditions. Si on a le sentiment de ne pas pouvoir le faire, mieux vaut passer la main. C'est ce qui a motivé notre décision. Nous avons donc décidé de recentrer nos énergies", commente simplement Roger Munos, le directeur du groupe Schuller. Notons que ce dernier n'est pas le seul à perdre ses agréments ces jours-ci, puisqu'à Clermont-Ferrand, Riom, Thiers (63), Vichy (03) et Le Puy-en-Velay (43), le groupe Dugat vient lui aussi de voir ses contrats résiliés.