Le groupe Courtois face à la crise
Après une première ouverture en mai d’un nouveau site Kia à Saint-Malo (35), le groupe Courtois a poursuivi son développement avec la marque coréenne avec un nouveau panneau à Lannion (22) où, comme en Ille-et-Vilaine, Kia sera distribuée aux côtés de Peugeot. “Dans les deux villes, nous sommes propriétaires des murs, mais les sites Peugeot sont très grands et disposent de surfaces commerciales très exploitables. Or, au regard du contexte du marché et du recul des ventes VN, il nous était important de rendre ces surfaces rentables. C’est donc pourquoi il nous fallait combler ce vide”, explique Benjamin Courtois, qui, avec ses trois frères, Thomas, Dimitri et Axel, préside à la destinée du groupe. Une opportunité que n’a pas laissé passer Kia France qui avait également besoin de couvrir l’ouest de la France pour poursuivre son développement réseau. Une bonne affaire, donc, pour le distributeur qui, en dehors des investissements relatifs à la prise de panneau, n’a pas eu de lourdes sommes à investir. “Nous allons en plus pouvoir créer des synergies et augmenter le travail en concession car l’apport d’une autre marque signifie aussi plus de clients, plus d’après-vente et plus d’ateliers”, ajoute le jeune dirigeant. La plaque bretonne du groupe Courtois s’est donc consolidée et si Benjamin Courtois n’exclut pas de nouveaux développements, il reste prudent : “On observe tout”, prévient-il. Entre la plaque bretonne et la plaque parisienne, le groupe pèse aujourd’hui 3 600 VN pour un CA de 125 millions d’euros autour de 10 sites au total (5 en Ile-de-France – 4 Peugeot, un Honda – et 5 en Bretagne, tous Peugeot dont deux bi-marques avec Kia). Mais l’essor des marques n’a pas été le seul axe de développement du groupe.
Préparé pour 2013
En effet, aussi bien en région parisienne qu’en Bretagne, les dirigeants se sont évertués à moderniser l’ensemble des services du groupe. Celui-ci s’est doté d’un nouveau site Internet, a vu le service informatique de l’activité comptable entièrement renouvelé et le pôle marketing rajeuni. Autant de mises à jour et de modernisations nécessaires. “Ces mutations étaient essentielles pour l’ensemble du groupe et elles devraient aussi nous aider à mieux préparer l’avenir, notamment 2013”, confie Benjamin Courtois. Lui, ses frères et la plupart des distributeurs automobiles d’ailleurs, préfèrent rester vigilants au moment d’aborder un exercice 2013 annoncé compliqué. Le prochain objectif ? “Améliorer la couverture des frais fixes”, annonce-t-il avant de conclure : “Si la crise perdure, nous nous y sommes préparés.”
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.