Le groupe Bailly prend position chez Citroën

...le réseau de la marque aux chevrons. Le 1er mai dernier, Stéphane Bailly, directeur opérationnel du groupe éponyme depuis décembre 2006, a conclu le rachat du groupe Oblinger et de ses sites Citroën de Saverne, Haguenau (67) et Sarrebourg (57). Un rachat qui porte à 2 500 VN le potentiel de vente Citroën du groupe Bailly et à 10 000 VN les immatriculations totales du groupe.

Une marque il y a un an, six aujourd'hui

Depuis l'arrivée aux commandes de Stéphane Bailly, fils de Jean-Paul et neveu de Patrick, fondateurs du groupe, le distributeur a, en effet, pris une orientation quelque peu différente et réalisé quelques remaniements afin d'alléger ses frais de structure. L'an dernier, à pareille époque, le groupe Bailly ne représentait qu'une marque. La même, depuis 70 ans d'ailleurs. En l'occurrence Peugeot avec 6 500 immatriculations annuelles. A l'été 2007, afin de rentabiliser des positions immobilières, le groupe a mis le pied dans les réseaux de marques asiatiques, jusqu'à écouler 1 000 VN avec Hyundai, SsangYong, Suzuki et Kia. Depuis six mois, c'est cette fois pour jouer la carte de la synergie PSA que ce distributeur historique Peugeot est entré dans le réseau Citroën. En back-office, notamment. Une façon de rentabiliser, pourquoi pas, les 5 000 m2 de la plate-forme de pièces de rechange Peugeot inaugurée par le groupe à Metz à la fin de l'année 2007. Quant au front office, si le distributeur reconnaît quelques réflexions, à Pont-à-Mousson, par exemple, où, sur un marché de 1 500 VN, le groupe écoule désormais 400 Peugeot et 400 Citroën, ce grand partenaire local de PSA se veut plus prudent, afin de préserver l'identité des deux marques. Le groupe Bailly affiche désormais 20 points de vente pour un chiffre d'affaires qui dépasse les 250 millions d'euros.

Photo : En rachetant le groupe Oblinger et ses trois sites, dont celui de Sarrebourg, le groupe Bailly porte à 2 500 VN son potentiel annuel de ventes Citroën.