Le confinement accélérerait un tiers des projets d'achat
Dans quelques heures, nous serons fixés sur le retour ou non du confinement. Dans tous les cas, cette situation ne sera pas sans conséquence sur le comportement des consommateurs. Un sujet sur lequel le Journal de l'Automobile et ParuVendu se sont penchés, en réalisant un sondage, le 27 octobre 2020, sur le site de l'infomédiaire.
Sur les 1 872 répondants, la perspective d'un retour au confinement a un impact concret sur les projets d'achat automobile. Pour 33,5 % d'entre eux, ce scénario entraîne une accélération de la prise de décision, alors que 46,8 % des internautes ont déclaré reporter leur projet, tout en restant en recherche de leur future acquisition. 19,7 % des visiteurs n'ayant pas d'intention précise au moment de leur passage sur ParuVendu.
La résilience a été au cœur des préoccupations durant l'été. Les distributeurs avaient en point de mire la capacité à vendre des véhicules en ligne, si l'épisode printanier se répétait. Le sondage réalisé parvient à une autre tendance. Seulement 10,6 % des interrogés se disent prêts à franchir le pas de l'achat en ligne. La majeure partie des Français se refusant à cette pratique, puisqu'ils sont 39,6 %, selon le rapport remis par ParuVendu. Les indécis font aussi pencher la balance dans ce sens. Ils sont 29,6 % à répondre "plutôt non", contre 20,2 % de "plutôt oui".
Profitant de ce sondage, il était autrement intéressant d'évoquer le cas du malus au poids, dont le texte figure désormais dans le projet de loi de finances 2021. Le changement de législation qui se profile ne semble pas encore entrer en ligne de compte chez les futurs acheteurs français. Pour preuve, 56,2 % des répondants ne réclament pas l'ajout d'un critère de recherche au poids.
Fin d'année rime toujours avec offres spéciales. Entre le Black Friday et les campagnes de déstockage, les opportunités ne manquent pas. Pourtant, les Français ne paraissent pas s'inscrire, outre mesure, dans cette démarche. Est-ce lié à la volonté d'accélérer la manœuvre ou le souvenir d'un été qui a su maintenir les tarifs ? Toujours est-il que 66,3 % des internautes ne se déclarent pas à l'affût d'offres de fin d'année.