Inchcape bat des records
...des profits records en Australie (+ 11,7 %), en Grèce (+ 27 %), en Belgique (+ 18,7 %), en Finlande (+ 28 %), au Royaume-Uni (+ 54,3 %) et dans les marchés émergents (+ 210,6 %). De belles performances que le groupe explique également par la consolidation de son business sur ses marchés traditionnels, tel le Royaume-Uni, où il s'est emparé en février dernier de European Motor Holdings (EMH) et a annoncé de gros investissements pour centrer son business sur un nombre limité de marques Premium, mais également en poursuivant son développement sur de nouveaux marchés. En Chine, tout d'abord, où Inchcape a ouvert son premier point de vente Toyota en août près de Shanghai, mais aussi dans les pays Baltes. En Lettonie, par exemple, où le groupe s'est approprié en cours d'année l'intégralité de Baltic Motors Corporation et de Sia BM Auto, respectivement représentant exclusif de Ford et Land Rover et détenteur de 70 % des points de vente BMW dans le pays, s'assurant au passage 10 % des parts de marché de la distribution locale. Même stratégie en Lituanie, pays dans lequel Inchcape a pris 67 % des parts de UAB Vitvela, distributeur exclusif de Ford et Mazda et leader sur les marques Mitsubishi et Hyundai. Le groupe annonce d'ailleurs qu'il entend continuer à investir du cash sur ces marchés "à forte croissance et grandes opportunités".
Le retour des profits en France
Les résultats globaux ne semblent pas souffrir de la baisse des ventes de près de 21 % d'Inchcape sur ce qui était son principal marché, Singapour. Une chute entraînée par le succès des importations japonaises et le recul soudain du marché local durant ce premier semestre (- 7,1 %). "Au deuxième semestre, nous espérons bénéficier de l'amélioration de notre service clients, de notre expertise sur les facteurs porteurs du business et sur nos récentes acquisitions au Royaume-Uni et dans les pays émergents. Nous restons donc confiants pour nos perspectives 2007", précise Peter Johnson, président d'Inchcape. Même son de cloche, en France, où le groupe affiche de nouveau de petits bénéfices. En effet, l'an dernier, le groupe s'est séparé de sites Volkswagen et Audi à Nice, pourtant rentables, puis de sites Land Rover et Jaguar à Marseille, mais aussi et surtout de ses quatre contrats Jaguar de la région parisienne. "Il devenait ingérable pour le groupe de poursuivre l'activité de cette marque qui perd 50 % de son volume par an, dans une ville comme Paris où les loyers sont énormes et mettent en péril la rentabilité de nos affaires", avait alors justifié Hervé Fort, P-dg d'Inchcape France de l'époque. Une année 2006 marquée également par la constitution d'une plaque dans le Sud-Ouest, avec le rachat de quinze sites Audi, Skoda, Volkswagen entre Toulouse, Montpellier et Bordeaux. Résultat : la filiale française enregistre un léger retour aux bénéfices et participe donc, à son niveau, aux performances du groupe à l'international.
Sur le même sujet
Laisser un commentaire
Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.