Enquête de la DGCCRF : levée de boucliers
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'enquête réalisée par la DGCCR révélant que près de 50% des sociétés spécialisées dans la vente de véhicules d'occasion présentaient de "sérieuses anomalies" n'est pas restée sans suite.
Ainsi, le CNPA était le premier à réagir. Le syndicat professionnel est ainsi monté au créneau au travers d'un communiqué dénonçant les méthodes de la DGCCRF qui "discréditent une fois de plus l'ensemble de la profession et refusent que l'on remette en cause ses fondements de transparence et d'éthique".
Dans ce même communiqué, le CNPA rappelle que les exemples cités dans la communication du ministère sont "dénoncés de longue date (par le CNPA, NDLR), qui a déjà fait des propositions pour y remédier".
Le CNPA va plus loin en demandant à la DGCCR de "saisir la main tendue pour engager une coopération véritable dans le but de faire progresser une filière dans son ensemble plutôt que de dénoncer des cas isolés".
De son côté, la Fnaa (Fédération nationale de l'Artisanat automobile), également dans un communiqué, "dénonce publiquement l'inacceptable stratégie de communication de la DGCCRF en rendant publics les résultats d'une enquête sur les acteurs du commerce et de la réparation automobile". Des agissements qui, selon la Fnaa, "auraient pu être évités si la DGCCRF avait rendu public le contenu détaillé de son enquête et s'était astreinte à un devoir de précision et d'explication".
Pour ces raisons, la Fnaa demande ainsi une audience "urgente au ministre de l'Economie, ministère de tutelle de la DGCCRF, pour que cette dernière soit tenue à un devoir d'objectivité dicté par son pouvoir d'investigation et de sanction". A suivre…