EnchèresVO optimiste pour les mois à venir
L'optimisme est de rigueur dans les rangs d'EnchèresVO. Par la voie de son directeur général, Guillaume Arnauné, la maison toulousaine qui a récemment tissé des liens plus forts avec VPN Autos affiche de la confiance pour l'année à venir. Dans un communiqué, ce dernier a fait part de sa volonté de poursuivre la vague d'investissements déclenchée début 2021 pour moderniser l'entreprise à la suite du regroupement de toutes les structures juridiques sous une entité unique. Un effort destiné à maintenir un volume d'activité satisfaisant en ces temps de repli.
"Nous vivons une fin de semestre compliquée et nous savons que le début de l’année prochaine va être difficile, ne cache pas Guillaume Arnauné dans sa communication. Dans cette perspective, nous prévoyons de nouveaux développements toujours en lien avec notre stratégie de digitalisation, ainsi que des projets de structuration en interne. Nous espérons que cela nous permettra de passer rapidement le premier semestre 2022 pour envisager ensuite une seconde partie d’année plus positive, avec notamment un retour des volumes sur le marché du neuf".
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Sur l'ensemble des derniers mois écoulés, EnchèresVO a consacré un demi-million d'euros dans la modernisation de ses outils, dont la rénovation de son site de Toulouse (31) qui comprend désormais un studio pour les photos des véhicules d'occasion et le lancement d'une plateforme digitale pour le commerce des véhicules. L’enseigne fait savoir qu'elle planche sur un nouvel outil de structuration interne visant à compléter son offre et les services déjà proposés sur sa plateforme.
A la rentrée de septembre, Guillaume Arnauné avait déjà relaté les difficultés du marché. Il réitère son analyse. "Dans le contexte de crise sanitaire actuel, les effets de tensions du marché automobile se font de plus en plus sentir sur celui du véhicule d'occasion, dit-il. C'est du jamais vu et rien ne laisse présager que cela s'améliore. On observe des hausses historiques de +10% voire +15% en moyenne sur le prix d'un véhicule d'occasion, dû notamment à l'arrêt des chaînes automobiles à l'échelle mondiale (-15% des volumes sur certains constructeurs comparé à 2019) qui entraine forcément le marché de l'occasion".
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