Dex installe son offre de voitures d'occasion à Valenciennes
La mise est doublée pour Dex en France. La franchise de voitures d'occasion ouvre, au mois d'octobre 2023, un point de vente à Valencienne (59). Un site qui complète l'offre proposée à Douai, depuis mars dernier, dans le même département.
Là encore, l'investissement a été réalisé par Jean-Charles Verbaere, le président du groupe de distribution qui détient l'entreprise Dex. Et celui-ci d'expliquer au Journal de l'Automobile qu'il "souhaite d'abord ouvrir quelques points de vente en propre pour valider la chaîne logistique, le processus de reconditionnement et la bonne sélection des voitures d'occasion en France". Ce n'est pourtant pas faute de recevoir des dossiers de candidatures.
Potentiel de 250 ventes annuelles
Cette nouvelle affaire aux couleurs de la franchise d'origine belge reprend un bâtiment précédemment exploité par Fiat. "Sous l'impulsion de la mairie, la ville de Valenciennes s'est profondément transformée, salue Jean-Charles Verbaere. Elle a gagné en attractivité et en richesse. Nous voulons profiter de ce dynamisme". Dex devrait vendre 250 voitures d'occasion par an sur cette zone.
À la fin d'une première année d'activité amputée d'un trimestre, le groupe de distribution projette de totaliser 200 remises à la route de voitures d'occasion au travers de la branche tricolore de Dex. L'an prochain, les compteurs vont s'affoler. Jean-Charles Verbaere table sur 4 000 unités. D'abord parce que d'autres centres vont ouvrir, notamment dans la métropole lilloise s'il résout la problématique immobilière. Ensuite parce que Dex va nouer des partenariats stratégiques encore protégés par la confidentialité des affaires.
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Outre-Quiévrain, Dex se dirige vers un bilan enthousiasmant. Le président pense que les commerciaux auront bouclé quelque 6 000 ventes à la fin de l'exercice. "Nous retrouvons, justifie-t-il, un approvisionnement de qualité et en quantité". Pour mémoire, le groupe Verbaere a construit un plan de croissance qui doit amener la franchise Dex à 14 000 unités en 2028 en cumulant les deux pays.
"Un réajustement sain et souhaitable"
L'intégralité du stock est mise en commun. Pour le moment, les transactions transfrontalières ne pèsent que 5 % des activités de Dex dans son ensemble. Une part non suffisante pour influer sur la stratégie qui consiste toujours à localiser les achats de voitures. "Les clients sont très spécifiques en fonction des zones de chalandise", soutient le président qui vise 80 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2023.
De notre côté de la frontière, Dex s'est employé à assainir les réserves. Pour les aligner sur la réalité du marché et le regain de concurrence d'un VN devenant plus agressif, explique le président. "Nous assistons à un réajustement des prix qui se veut plutôt sain et même souhaitable", commente-t-il. Sur les parcs français, Dex peut alors se recentrer sur son cœur de métier, la vente de voitures d'occasion de moins de cinq ans.
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