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Distribution

"Des objectifs largement dépassés"

Publié le 12 septembre 2011

Par Armindo Dias
4 min de lecture
Jean-Jacques Weiter, directeur du réseau CGI - CGI a vu sa production financière croître de 10 % au 1er semestre, inclus la LLD. En six mois, la financière a séduit 13 nouveaux groupes de distribution et en a convaincu 13 autres d’accroître leur production avec elle. CGI table sur une production financière en progression de 7,5 % en 2011.
Jean-Jacques Weiter, directeur du réseau CGI - CGI a vu sa production financière croître de 10 % au 1er semestre, inclus la LLD. En six mois, la financière a séduit 13 nouveaux groupes de distribution et en a convaincu 13 autres d’accroître leur production avec elle. CGI table sur une production financière en progression de 7,5 % en 2011.

JOURNAL DE L’AUTOMOBILE. Que vous inspirent les performances de CGI au 1er semestre ?
JEAN-JACQUES WEITER.
Un sentiment de satisfaction ! En effet, sur la période, nous avons largement dépassé nos objectifs avec une production financière en hausse d’environ 10 %, inclus la LLD (N.D.L.R. : CGI table sur une hausse annuelle de 7,5 %). Nous y sommes parvenus grâce aux nouveaux partenaires distributeurs conquis l’an dernier, mais aussi aux 13 nouveaux groupes qui nous ont rejoints sur les six premiers mois de l’année et aux 13 autres entités qui se sont engagées à accroître leur production avec nous sur tout 2011. Nos résultats confirment donc notre stratégie, cette dernière consistant notamment à assurer un bon niveau de rémunération à l’ensemble de nos partenaires distributeurs et à déléguer au maximum les prises de décision sur le terrain, c’est-à-dire directement dans nos agences.

JA. Pourquoi avez-vous été plus performants en VN qu’en VO ?
J-JW.
Pour l’essentiel, en raison de la reprise du marché du moyen-haut de gamme. Nous y sommes très bien positionnés, notamment depuis que Volvo France nous a choisis comme partenaire financier à la fin 2009 (N.D.L.R. : CGI a succédé à FCE Bank, lorsque Ford était en passe de céder le constructeur Volvo au chinois Geely). Nous n’avons en outre pas vraiment suivi le marché des véhicules d’occasion de plus de trois ans sur les six premiers mois de 2011. Nous avons enregistré ici un recul de production de 3,2 % alors que le marché a progressé de 5,3 %. CGI a, en revanche, fait beaucoup mieux que le marché au niveau des véhicules de moins d’un an. Sur un marché en hausse de 13 %, notre production a progressé de 18 %.

JA. Vos résultats auprès des seuls professionnels ont-ils aussi représenté un motif de satisfaction ?
J-JW.
Ils ont été conformes à nos attentes et ont correspondu à peu de choses près à ce que nous avons toujours réalisé auprès de cette catégorie de clients. Des évolutions intéressantes se font toutefois sentir depuis plusieurs mois. Nous ne cessons d’enregistrer une baisse de notre niveau de risque notamment auprès des seuls professionnels. Résultat : notre niveau de risque global a retrouvé une certaine normalité depuis début 2011.

JA. Votre nouvelle gamme d’assurances a-t-elle déjà rencontré son public ?
J-JW.
Il est encore un peu tôt pour tirer des conclusions. Cette gamme a été lancée il y a seulement quelques semaines (N.D.L.R. : elle comprend différentes offres et peut être proposée dans le cadre de contrats de financement VN et/ou VO). Mais une chose est sûre : notre production en matière assurancielle ne cesse de progresser. Nos partenaires distributeurs ont aussi un intérêt financier à placer ce type de produits ! Cela étant dit, la première partie de l’année a été marquée par d’autres chantiers importants pour CGI. En six mois, nous avons mis en œuvre la loi Lagarde, fait évoluer notre tarifeur interactif Téléfi et lancé une solution Web qui peut s’intégrer aux sites de partenaires sous la dénomination Leadback. Cette dernière solution est désormais généralisée auprès de tous les prescripteurs CGI.

JA. Quels objectifs vous êtes-vous fixés cette année et craignez-vous un retournement de conjoncture avec les incidences possibles du débat actuel sur la crise de la dette ?
J-JW.
Nous misons toujours sur une production financière globale en hausse de 7,5 %. Et nous restons confiants. En effet, nos conquêtes du début d’année devraient surtout donner leur pleine puissance sur le second semestre. Il convient en outre de rappeler que nous avons connu deux belles années, que le marché français tourne toujours autour des deux millions d’immatriculations annuelles et, enfin, que nous sommes adossés à une très grande banque. Nos financements sont donc assurés. Notre activité de financements de stocks est d’ailleurs là pour le prouver : les encours que nous avons distribués en la matière sont passés de 736 millions d’euros à fin juin 2010 à 824 millions d’euros à fin juin 2011.
 

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