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Distribution

Contrat de confiance

Publié le 23 avril 2010

Par David Paques
4 min de lecture
Alors que de nombreux mouvements ont encore agité le réseau l'an dernier, la représentation de Kia en France a presque atteint son niveau optimal. La marque voit ainsi dans la concentration de son réseau un témoin de la satisfaction...
...de ses opérateurs et entend capitaliser sur cette confiance pour réaliser ses propres objectifs.

En 2009, le réseau Kia semble avoir résolument franchi un cap. Là où nous observions jusque-là un important turnover témoignant de la volonté du constructeur de structurer son maillage et de gagner en qualité de représentation, l'an dernier, a cette fois mis en avant le développement comptable du réseau. Encore 34 créations, pour atteindre 166 sites au 1er janvier dernier, contre 134 un an auparavant. Notons plusieurs entrées remarquées dans l'intervalle : Gilles Bader à Essey et à Toul (54), Jean Rouyer à Limoges (87), puis Cognac (16), Patrick Guillet à Chalon-sur-Saône (71), Hubert Ginisty à Creil (60), Vincent Deffeuille à Pontarlier (25), Yves Danzel à Antony (92), Luc et Véronique Pemzec à Brest et Quimper (29), James Lefèvre à Amiens (80), Alexandre Cardona à Istres et à Salon de Provence (13), Serge Renoult au Havre (76), Philippe Klein à Rouen (76), Fernando Pautasso à Annemasse (74), Antoine Orlandi à Mantes-la-Jolie (78), ou encore Xavier Trujas à Versailles (78). Depuis, le réseau a continué sa progression et affiche désormais 170 point de vente. "Notre ambition est d'atteindre les 185 points à la fin de l'année, puis les 200 à fin 2011. A 200, j'estime que nous couvrirons un peu plus de 90 % du territoire. Cela me paraît suffisant pour réaliser notre objectif de 30 000 VN et permettre à notre réseau de vivre correctement. Nous n'irons pas au-delà car nous souhaitons que nos distributeurs soient satisfaits de notre collaboration", précise Lionel French Keogh, directeur des ventes et du développement réseau Kia Motors France. "Aujourd'hui, nous avons beaucoup plus de demandes qu'il y a trois ans. C'est très positif car cela veut dire qu'auprès des professionnels, l'image progresse également. Mais nous avons aujourd'hui des groupes qui nous sollicitent et auxquels nous sommes obligés de dire non", confie encore Lionel French Keogh. "Nous essayons d'être cohérents. Priorité a toujours été donnée aux membres du réseau. Nous évitons de nommer pour nommer. Quand nous choisissons un partenaire, c'est pour nous développer avec", poursuit-il.

Une concentration révélatrice

De nombreux opérateurs ont ainsi continué d'investir en ouvrant un 2e, un 3e, voire un 5e site pour certains. Comme Hubert Aubery à Nice (06), Patrick Lemoine à Saint-Omer (62), Jacques Olivier Prost à Lons-le-Saunier (39), Gérald Richard à Chaumont (52), Loïc Barbier à Rochefort (17), Michel Schuller à Argenteuil, Cergy-Pontoise (95) et Arras (62), le groupe Dargelos à Dax (40), Lorenzo Giannini à Bellegarde (01), Jean-Pierre Rinaudo et Guy Bouvier à Villejuif (94) et Paris 17e (75), Murielle Pastouret à Dijon (21), Antoine Contardo à Chalôns-en-Champagne (51), Jean Roy à Hem (59), Frédéric Laurent à Saintes (17), le groupe Dugat au Puy-en-Velay (43), ou Jean-Bernard Maurin à Marseille (13). En marge de ces développements, le réseau du constructeur a vécu une année 2009 avec un nombre de reprises inédit. Dix sur la seule année 2009, contre 3 en 2008 et 2 en 2007. De facto, une certaine concentration s'est opérée. L'indice de concentration du réseau a ainsi atteint 1,45 l'an dernier, contre 1,18 un an auparavant. Légère évolution, certes, mais néanmoins significative du mouvement de fond qui agite aujourd'hui le réseau. D'autres projets sont d'ailleurs en passe de voir le jour. Comme celui d'un nouveau site exclusif dans le 15e arrondissement de Paris (75) pour le groupe Vulcain, ceux de Laurent Lavaysse à Montpellier (34), du groupe Pigeon à Bordeaux (33), d'Alexis Gashignard à Melun (77), puis à Fontainebleau (77), ou encore celui d'Yves Danzel à Clamart (92). "En 2009, du fait de la crise, des affaires ont changé de mains. Mais nous ne sommes pas du tout dans la même tendance qu'il y a trois ans, où pour le coup, il y avait beaucoup d'insatisfaction dans le réseau. Aujourd'hui, le réseau est plutôt stable. Même si tout n'est pas parfait, la satisfaction des distributeurs est en nette hausse. C'est ce qui ressort d'études que nous avons menées au niveau européen", explique Lionel French Keogh. "La meilleure marque de confiance de la part de nos distributeurs, c'est cette concentration qui s'opère. Nos concessionnaires investissent. Ils croient en notre projet".

Photo : Désormais, le constructeur l'affirme, il n'y a plus de région où persiste un gros déficit de représentation. Ce dernier consent tout de même de légers manques à l'Ouest, comme à Saint-Brieuc (22), Saint-Nazaire (44), Cholet (49), ou encore Niort (79).

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