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Distribution

CGI mise sur “Idéal”

Publié le 17 octobre 2008

Par Armindo Dias
2 min de lecture
L'établissement financier envisage d'inclure une assurance dommages dans son pack multigaranties dès 2009. Lancé au mois de mai, il comprend déjà une garantie assistance, une garantie pièces et main-d'œuvre et une...
L'établissement financier envisage d'inclure une assurance dommages dans son pack multigaranties dès 2009. Lancé au mois de mai, il comprend déjà une garantie assistance, une garantie pièces et main-d'œuvre et une...
...garantie valeur d'achat. A la fin septembre, son taux de pénétration moyen était de 15%.

Conserver une longueur d'avance sur la concurrence. Tel est l'objectif assigné à "Idéal" par l'établissement financier filiale du groupe Société Générale, cette offre ayant fait l'objet de partenariats avec les sociétés Covea Fleet, Europ Assistance et RAC. "Si nos autres offres vendues au détail ont été cannibalisées à hauteur de 5 % avec "Idéal", ce produit nous a aussi permis d'améliorer de 10 points notre taux de pénétration assurances chez nos partenaires concessionnaires, explique Eric Moulène, le directeur marketing de CGI. Aussi, nous comptons l'étoffer dès 2009." CGI envisage notamment d'y inclure une assurance dommages : les clients finaux pourront ainsi bénéficier d'encore plus de garanties via une simple signature, ce contrat devant aussi leur permettre de dégager quelques économies. "Ils font aujourd'hui une économie mensuelle de 10 euros au minimum par rapport à des clients qui choisissent les mêmes prestations vendues à la carte chez d'autres prestataires", poursuit Eric Moulène. Ses prescripteurs n'en continueront pas moins de le tarifer via une simple règle de trois : "Idéal" représente 0,20 % du prix d'achat TTC d'un VN (0,25 % s'il s'agit d'un dossier de financement VO).

Envoi de données clients

En attendant le lancement de la nouvelle version du pack "Idéal", CGI compte généraliser l'envoi - informatisé - de données clients à ses concessionnaires partenaires. "Ils pourront notamment être prévenus de l'arrivée à expiration des contrats, illustre Eric Moulène. Ils pourront donc améliorer leur relation client et déclencher la vente de nouveaux véhicules." Cela devrait donc aussi permettre de renforcer la part du secteur automobile dans le total des encours gérés par CGI : cette part était inférieure à 50 % sur le premier semestre 2008, contre 56,7 % sur l'ensemble de l'exercice 2007 (1,871 milliard d'euros sur un total de 3,3 milliards d'euros). "Les financements sur les lieux de vente, tous marchés confondus, participent aujourd'hui à nos encours de crédit à hauteur de 75 %", indique Didier Lefèvre, le directeur général de CGI. Ce responsable estime également qu'il convient de se montrer prudent en matière de financement en ligne. "Les concessionnaires risquent de voir leur profitabilité baisser en présentant systématiquement les taux les plus bas", prévient Didier Lefèvre.

Photo : Didier Lefèvre, directeur général de CGI.

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