Artur’In, community manager virtuel des concessionnaires
Quel que soit le secteur d’activité, le constat est partagé : les réseaux sociaux et professionnels sont devenus des canaux de communication à part en entière sur lesquels les entreprises doivent capitaliser aussi bien pour accroître leur visibilité que pour profiter d’un levier de leads qualifiés. Or, chez les petites structures, difficile de trouver le temps d’alimenter ces pages ou de débloquer le budget pour un community manager. C’est en partant de ce constat que six entrepreneurs se sont unis pour créer en 2016 Artur’In, community manager virtuel.
Un constat valable pour l’univers automobile. "Aujourd’hui, environ 36 millions de Français sont connectés tous les jours sur les réseaux sociaux, au-delà d’une heure trente Or, 10 à 17 % des TPE/PME sont présentes sur les réseaux sociaux", souligne Philippe Jochem, un des co-fondateurs de l’entreprise. Et l’univers automobile de déroge pas à cette tendance. "Certes, beaucoup de concessionnaires ont un jour créé une page Facebook, mais combien la font réellement vivre ? Se créer une présence professionnelle sur une vitrine digitale demande beaucoup de contenus et l’adoption d’un langage professionnel crédibilisant", reprend Philippe Jochem.
Un contenu local
Un contenu personnalisé et local que se propose donc de fournir Artur’In sur les quatre réseaux Facebook, Twitter, Linkedin et Google My Business. Artur’In, via l’intelligence artificielle, va lire chaque jour l’intégralité des contenus postés sur le Web et rechercher les informations liées à ce que les concessionnaires souhaitent mettre en avant. "Il peut s’agir d’informations relatives à leur activité de vente, d’après-vente, à leur zone de chalandise, aux marques distribuées, énumère Philippe Jochem. L’essentiel est de trouver tous les jours le meilleur contenu qui ressemble aux clients." Ces informations sont complétées par des posts liés à la vie de la concession, de la photo des équipes à la promotion d’événements ou encore les annonces de recrutement.
La visée n’est pas prioritairement commerciale, mais s’inscrit davantage dans la création d’une communauté de qualité pour un professionnel qui souhaite conforter sa position en local. "Et ainsi se poser comme le professionnel de référence dans son périmètre en parlant de son métier de façon généreuse", complète le co-fondateur. Le même principe est employé pour alimenter une newsletter mensuelle, mais aussi un blog au design personnalisé et sur lequel est proposé au client un chat qui lui permet de poser ses questions mais aussi de solliciter un rendez-vous. Au global, les liens redirectionnels contenus dans les posts génèrent en moyenne 500 visiteurs uniques par mois.
Une trentaine de concessions clientes
Ces demandes de rendez-vous sont notifiées au client au moyen d’une plateforme mise à sa disposition. Cette dernière lui permet également de visualiser les publications, à venir et déjà éditées, mais aussi de prendre connaissance des notifications lors de commentaires postés et, si besoin, interagir. "Sur le tableau de bord, nous offrons également une classification des contacts par appétence, afin de détecter ceux les plus fidèles au concessionnaire, donc les prospects les plus chauds", détaille Philippe Jocem. Sans oublier le nombre de lecteurs par partage, likes et commentaires recueillis sur chaque post. Des résultats qui offrent la possibilité à Artur’In de faire évoluer les posts édités selon les préférences et l’intérêt des internautes : la réactivité de la communité, via le taux de rebonds, est analysée pour chaque post.
Après avoir séduit les agences immobilières, les experts comptables, les assureurs ou encore les courtiers en prêts immobiliers, Artu’In compte désormais en clients plus d’une trentaine de concessions automobiles. Prix de ce service : 189 euros par mois pour le dispositif complet, soit l’animation de quatre réseaux, du blog, de la newsletter, la mise à disposition de la plateforme et l’organisation de trois jeux concours par an. Un package à 99 euros propose une prestation plus légère pour les petites structures.