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Distribution

Aramis Group pâtit des conditions du marché VO

Publié le 28 juillet 2025

Par Gredy Raffin
4 min de lecture
Le troisième trimestre de l'année fiscale décalée d'Aramis Group s'est soldé par une croissance des plus modérées du volume de vente et du chiffre d'affaires. Le revendeur de voitures d'occasion d'envergure européenne explique faire les frais d'un marché compliqué.
Aramis Group voitures d'occasion
Aramis Group ne rencontre pas les réslutats escomptés sur le segment des voitures d'occasion reconditionnées. ©Aramis Group

Aramis Group avait prévenu il y a quelques jours que le bilan trimestriel ne serait pas à la hauteur des attentes. Le spécialiste de la revente de voitures d'occasion a publié, le 24 juillet 2025, un rapport faisant effectivement état d'une croissance modérée. Ce qu'il justifie par une mauvaise tenue du marché à travers l'Europe.

 

Les différentes filiales d'Aramis Group ont cumulé 29 373 transactions au troisième trimestre de l'année fiscale décalée, soit seulement 2 % de plus que l'an passé. Fait marquant, le groupe a échoué a augmenté le rythme des ventes de voitures reconditionnées (-1,7 %, à 22 197 unités). La société détenue par Stellantis a compensé en augmentant de 15,1 % le total de voitures pré-immatriculées (7 176 unités).

 

Au terme des neuf premiers mois de son exercice, le groupe coté à la Bourse de Paris approche des 90 250 transactions. Comparativement à l'année précédente, les six filiales d'Aramis Group progressent de 7,4 %. Cette croissance est davantage tirée par l'offre de voitures badgées 0 km (+9,8 %, à 20 985 unités) que par les voitures d'occasion (+6,7 %, à 69 257 transactions).

 

Les voitures conditionnées ont moins rappporté

 

Cette activité commerciale a généré 591,2 millions d'euros au troisième trimestre, en amélioration de 3,1 % par rapport à l'an passé. Au cumul depuis le début de l'exercice, Aramis Group a engrangé 1 804,6 millions d'euros, ce qui revient à une progression de 7,9 % sur un an.

 

Le chiffre d'affaires du canal des particuliers a vu sa croissance cantonnée à 3,1 %, à 523,1 millions d'euros. Aramis Group a gagné, d'une part, seulement 378,5 millions d'euros avec les voitures d'occasion reconditionnées (-2,9 %) et, d'autre part, a su totaliser 144,6 millions d'euros avec les exemplaires pré-immatriculés (+22,3 %).

 

 

Après neuf mois, le groupe pointe à 1 601,6 millions d'euros (+8,7 %) sur le canal du BtoC, en additionnant 1 185 millions d'euros avec les voitures reconditionnées (+5,7 %) et 416,5 millions d'euros avec les zéro-kilomètre (+18,4 %). En parallèle, la revente à professionnel a cédé 1,6 %, à 112,1 millions d'euros, depuis le début de l'exercice.

 

 

La moitié des filiales en négatif

 

Toutes les filiales n'ont pas fonctionné au même rythme. La moitié d'entre elles ont fait bien mieux qu'au troisième trimestre 2024. Cela concerne la France (+10,8 %, à 264 millions d'euros), la Belgique (+12,2 %, à 78,1 millions d'euros) et le Royaume-Uni (+6,3 %, à 125,8 millions d'euros). A l'inverse, le trimestre a laissé des traces en Espagne (-14,1 %, à 71,2 millions d'euros), en Autriche (-20,2 %, à 45 millions d'euros) et en Italie (-11,3 %, à 7,1 millions d'euros).

 

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Un bilan qui reflète la tendance annuelle. Après neuf mois, Aramis Group enregistre des nettes croissances de chiffre d'affaires en Belgique (+16,6 %, à 208,8 millions d'euros) et au Royaume-Uni (+14,5 %, à 380,3 millions d'euros). En France, Aramisauto n'est pas en reste (+9,4 %, à 783,6 millions d'euros). L'Espagne peine à trouver l'équilibre (-0,1 %, à 233,3 millions d'euros), tandis que l'Italie souffre (-3,1 %, à 20,9 millions d'euros) et que l'Autriche dévisse (-10,5 %, à 143,1 millions d'euros).

 

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