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Distribution

Alexis Harnist, Trustoo : "Les moyens seront quadruplés en 2020"

Publié le 10 décembre 2019

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
Le co-fondateur de Trustoo dresse le bilan de la mise en route du service d'aide à l'achat d'un véhicule d'occasion. Confortée dans son modèle économique, la start-up va accélérer en 2020.
L'équipe Trustoo autour des co-fondateurs, Alexis Harnist et Maxence Ghintran.

 

JA. Nous avions laissé Trustoo sur un trophée au salon des entrepreneurs de Lyon, en juin dernier. Que s'est-il passé depuis ?

Nous avons renouvelé l'exploit, au salon automobile de Lyon, en remportant le prix du Start-up Challenge, car notre solution a séduit le public. Au cours des mois écoulés, nous avons renforcé nos équipes sur le terrain et la barre des 400 prestataires spécialistes de l'automobile a été franchie. Nous avons aussi noué des contacts avec les représentants ministériels afin d'être mis en contact avec des experts qui pourraient nous rejoindre. Enfin, Trustoo s'est rapproché de Histovec et Histo-Auto pour disposer d'informations.

 

JA. Qu'en est-il des clients particuliers ?

A ce jour, Trustoo a été utilisé par 200 clients particuliers. Ce qui a généré un chiffre d'affaires de 30 000 euros. Ce montant est faible, certes, mais il a permis de structurer le service et d'être reconnu par des tiers.

 

JA. Justement, vous n'avez jamais caché votre ambition de signer des accords. Quoi de nouveau sur ce front ?

Nous menons des négociations avec des assureurs, dont les signatures ne devraient plus tarder. Les services de conciergerie, les comités d'entreprise, les auto-écoles et les supports aux expatriés sont autant de partenaires potentiels. Nous suivons ces pistes car ils sont au contact de notre typologie de clients, à savoir des gens qui ont peu de temps, qui ont peu de moyen et prennent donc des risques ou qui veulent préparer leur arrivée en France.

 

JA. Le marché du VUL et du véhicule de loisirs ne cesse de croître, que faites-vous dans ce registre ?

En effet, nous observons une hausse de la demande. Parmi nos 400 experts, nous avons des spécialistes pour ce type de véhicules et nous ne manquerons pas de renforcer nos compétences.

 

JA. Avec les mois, définissez-vous plus précisément vos concurrents sur le terrain du véhicule d'occasion ?

Nous n'avons pas de concurrent direct, seulement des rivalités indirectes avec des entreprises qui ont pour rôle de digitaliser les points de vente, en vue de commercialiser des VO à moindre coût.

 

JA. Dans ce contexte, que doit-on attendre de l'année 2020 ?

Nous souhaitons boucler une levée de fonds au premier trimestre. Elle devrait rapporter entre 800 000 et 1,4 million d'euros afin de financer nos recrutements en interne et notre essor. On pense que l'équipe passer de 5 à une quinzaine de salariés, avec un responsable du développement, des commerciaux, un chargé de partenariats, un responsable de communauté Trustoo. Les moyens mis à disposition de la branche automobile de Trustoo seront quadruplés pour atteindre une cadence moyenne de près de 100 prestations mensuelles. Ensuite, nous allons certainement ouvrir le service à d'autres branches, dont les deux-roues. 

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