S'abonner
Distribution

Agnès Van de Walle, Arval : "Un support fort de la prime à la conversion"

Publié le 23 avril 2019

Par Gredy Raffin
2 min de lecture
La directrice du remarketing VO d'Arval se satisfait de l'entrée en vigueur du nouveau cadre de la prime à la conversion. Intégrant désormais le VO, il se traduit par un effet positif sur les ventes.
Agnès Van de Walle, directrice remarketing VO d'Arval.

 

Pour rien au monde Arval ne reviendrait en arrière. Après une fin d'année 2018 rendue compliquée par les incertitudes du marché et la baisse de fréquentation découlant du mouvement des Gilets jaunes, la division VO de la filiale de BNP Paribas connait un véritable rebond depuis l'entrée en vigueur de la prime à la conversion, en janvier dernier. "Elle a tardé à se concrétiser, mais dès lors que les modalités ont été connues, on a observé une hausse de la demande", constate Agnès Van de Walle, directrice remarketing VO d'Arval, qui parle d'une "bonne base de travail".

 

De son avis, en effet, ce sera l'une des tendances fortes de l'exercice 2019. Le fait qu'elle intègre désormais le VO "crée une opportunité unique". Considérant le sourcing de ses véhicules, Arval revendique 90 % d'éligibilité de son parc à la prime à la conversion. "Nos prix s'élèvent en moyenne à 11 000 euros, la prime pouvant atteindre 4 000 voire 5 000 euros sous certaines conditions, nous pouvons faire des offres alléchantes aux consommateurs", se félicite celle qui, au début du mois d'avril, dévoilait Autovalley.fr, la plateforme de commercialisation 100 % digitale d'Arval.

 

Agnès Van de Walle se fixe pour objectif de vendre 80 000 unités cette année, contre un peu plus de 70 000 en 2018, la grande majorité par le canal de Motortrade (B-to-B). Une augmentation liée à l'activité LLD qui a pris de l'envergure, au cours des dernières années. Il n'y a donc pas de surprise. Mais comment bougeront les activités, en ces temps de transition énergétique ? "Le diesel voit son taux de rotation s'allonger, contrairement aux véhicules essence et hybrides, analyse la directrice. Mais grâce à la prime sur les véhicules diesel récents, nous maintenons les volumes, notamment auprès des populations qui doivent parcourir plus de 60 km par jour".

 

Si Arval avait pu envisager une stabilité des prix à cause d'une pénétration plus forte des véhicules essence et les hybrides, il s'avère que ceux-ci remontent à la faveur d'une loi de roulage qui bouge. Un fait que les bilans financiers ne regretteront pas en fin d'année.

Vous devez activer le javacript et la gestion des cookies pour bénéficier de toutes les fonctionnalités.
Partager :

Sur le même sujet

cross-circle