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Un répit pour le marché britannique

Publié le 5 juin 2018

Par Christophe Jaussaud
3 min de lecture
Après des mois de chute, le marché britannique s'offre un répit en mai 2018 avec des immatriculations en hausse de 3,4 %. Depuis janvier, les immatriculations demeurent en baisse de 6,8 %.
La Ford Focus a été le deuxième modèle le plus vendu en mai avec 6 573 immatriculations.

 

"La croissance de mai est à nuancer car elle intervient après le fort déclin enregistré en mai de l'an passé, mais elle est quand même encourageante", s'est félicité Mike Hawes, le directeur général de la SMMT, le CCFA local. 192 649 voitures neuves ont été écoulées sur le marché britannique.

 

Les ventes de voitures neuves ont donc augmenté de 3,4 % en mai, tirées par les véhicules à essence et électriques et malgré une chute du côté des diesel, ont annoncé mardi les professionnels du secteur. Toutefois, depuis le début de l'année, les ventes sont en repli de 6,8 % par rapport à celles de 2017 à la même époque, du fait notamment des difficultés des ventes de véhicules diesel dont les ventes ont chuté de 23,6 % en mai. Mais ce repli a été contrebalancé par une hausse dans les mêmes proportions des ventes de voitures à essence, qui représentent désormais près du double de celles des véhicules diesel.

 

 

A noter en outre que les ventes de voitures hybrides et électriques ont bondi de 36,1 %, permettant à leur part de marché d'atteindre le niveau sans précédent de 5,8 % (contre 61,8 % à l'essence et 32,3 % au diesel).

 

"Afin d'encourager une bonne tenue des ventes à long terme, nous devons éviter de perturber davantage le marché en conduisant des politiques tenables qui permettent aux particuliers et aux entreprises d'avoir la confiance d'investir dans les voitures dont ils ont besoin", a insisté Mike Hawes. Au-delà des incertitudes pesant sur l'avenir du diesel, dont le Gouvernement veut la fin d'ici 2040 – tout comme pour les moteurs à essence –, le directeur général de la SMMT reproche aux autorités britanniques leurs hésitations quant aux conditions du Brexit – une attitude accusée de dissuader les entreprises d'investir.

 

 

En mai, la hausse des ventes de voitures a d'ailleurs été tirée par les particuliers (+10,1 %), alors que les ventes de voitures d'entreprises étaient peu ou prou stables. Le départ du Royaume-Uni de l'UE est prévu fin mars 2019, mais les conditions qui l'entourent font encore l'objet d'âpres négociations entre Londres et Bruxelles, et suscitent des dissensions au sein du pouvoir britannique conservateur. (avec AFP)

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