Un marché japonais contrasté

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Grâce au dynamisme des kei cars, totalisant 140 765 unités (+7,8 %), le marché japon affiche une croissance de 3,2 % avec 366 155 immatriculations, selon les chiffres de l'association des concessionnaires automobiles japonais (Jada). Sur ce segment typiquement japonais, Toyota s'est distingué par un bond de ses ventes de 64,6 % et Honda de 28,8 %, tandis que Nissan et Subaru ont signé un recul.

En revanche, le marché traditionnel (VP, VUL, PL) est resté atone avec 0,5 % de croissance, représentant 225 390 unités. Un léger mieux toutefois par rapport à avril 2017, même le premier mois de croissance depuis six mois, qui doit beaucoup aux ventes de camions et de bus. Les VP ont en effet reculé de 1,16 %, passant de 195 874 à 193 585 unités.

Dans ce contexte, le constructeur Toyota, qui domine le marché japonais, a accusé un recul de 1,6 %, moins cependant qu'un mois plus tôt. Honda est également dans le rouge (-7,7 %). Nissan a au contraire affiché une hausse de 6,2 %, soit la première augmentation depuis la révélation fin septembre d'un scandale relatif à l'inspection de ses véhicules fabriqués et écoulés au Japon. L'affaire a fortement affecté son activité dans l'archipel, mais l'impact s'est estompé au fil des mois. La situation est plus difficile pour Subaru, touché par une affaire similaire qui a pris de l'ampleur – le constructeur a avoué avoir falsifié des données de véhicules. Ses ventes ont encore lourdement chuté le mois dernier (-25,1 %). Mitsubishi Motors et Mazda ont pour leur part enregistré de bonnes performances. (avec AFP)