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Tour d'horizon des principaux marchés européens

Publié le 22 août 2017

Par Romain Baly
3 min de lecture
Derrière un marché italien toujours aussi dynamique, l'Allemagne et l'Espagne ont été perturbées le mois dernier par des éléments endogènes alors que le Royaume-Uni a enregistré un quatrième mois négatif de rang.

 

L'Allemagne progresse malgré Volkswagen

 

Après avoir accusé un recul de 3,5% de ses ventes en juin, le premier marché automobile européen a redressé la tête en juillet avec une légère croissance de 1,5%, à hauteur de 283080 unités. Une timidité qui s'explique notamment par la méforme de Volkswagen. Avec 49468 immatriculations, la firme de Wolfsburg voit ses volumes fondre de 13,2% sur un an alors que, au global annuel, celle-ci accuse à présent un retard de 5,2 points. Sur ce périmètre, Audi (-2,7%), BMW (-1,5%) et Opel (-0,3%) perdent également du terrain, à l'inverse de Mercedes qui conforte sa deuxième place (+8,2%). En parallèle, les représentants tricolores se portent bien. Le premier d'entre eux, Renault, progresse de 15,5% sur les sept premiers mois tandis que Dacia (+24,4%), Peugeot (+11,1%) et Citroën (+8,9%) pointent également au-dessus de la tendance marché.

 

Le Royaume-Uni n'y arrive plus

 

Pour le quatrième mois consécutif, les ventes de véhicules neufs ont reculé le mois dernier au Royaume-Uni. Selon les dernières statistiques de l'Association des constructeurs et des vendeurs automobiles (SMMT), 161997 immatriculations ont été recensées en juillet, soit une perte de 9,3% sur un an qui fait plonger le bilan annuel du marché britannique. Après sept mois, celui-ci totalise 1,56 million (-2,2%) de ventes contre 35000 de plus au même stade de l'année passée. De quoi faire dire à Mike Hawes, directeur général du SMMT, que "la baisse du moral des consommateurs et des entreprises a un effet négatif sur la demande, et le Gouvernement doit agir rapidement pour fournir des plans concrets concernant le Brexit".

 

L'Italie au plus haut depuis sept ans

 

En réussite depuis maintenant de nombreux mois, le marché italien n'a pas ralenti la cadence en ce début d'été. Avec un total de 145363 immatriculations de VN, celui-ci affiche une progression de 5,9% sur un an et réalise surtout son meilleur mois de juillet depuis 2010. Dans ce contexte, le groupe Fiat Chrysler Automobiles consolide sa position. Avec près de 41000 ventes le mois dernier et 376000 sur les sept premiers mois de l'année, ce dernier s'octroie désormais 29,3% de part de marché. Loin derrière, Volkswagen pointe toujours au deuxième rang alors que Renault complète le podium avec une croissance mensuelle de 4,4% et annuelle de 11,2%.

 

L'Espagne freinée par ses particuliers

 

Si la tendance reste positive, le marché espagnol a montré quelques signes de ralentissement en juillet. A cette occasion, il s'est écoulé 109948 immatriculations de véhicules neufs dans la péninsule ibérique, soit 2,5% de plus qu'il y a un an, mais avec un hiatus de taille dans la mesure où, parallèlement, la demande des particuliers s'est fortement effritée. Les ventes sur cette cible ont ainsi reculé de 3,9% le mois dernier pour un total de 60307 unités tandis que celles aux entreprises ont progressé de 14,2% (34016). Côté constructeurs, si Renault a dominé les débats en juillet, c'est bien Seat qui pointe en tête sur l'ensemble de l'année. La firme de Martorell devance à ce jour Opel et Volkswagen alors que les trois principaux représentants tricolores suivent.

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