Rebond logique du marché italien

A l'image de la France, l'Allemagne ou l'Espagne, le marché italien affiche des immatriculations en hausse en septembre 2019. La comparaison avec le mois de septembre 2018, qui marquait l'entrée en vigueur du cycle WLTP, est en effet flatteuse. Ainsi, 142 606 véhicules ont pris la route le mois dernier, soit une croissance de 12,9 %.

Sur ce total mensuel, les particuliers s'adjugent 60,3 % du marché avec 85 983 unités (+13,6 %). Les sociétés pèsent 21,6 % des immatriculations de septembre avec 30 753 unités (+3,5 %). Enfin les loueurs sont en croissance de 23,7 % avec 25 870 unités. Comme ailleurs en Europe, les motorisations essence gagnent encore du terrain (+30,4 %) avec 63 681 unités alors que le diesel recule de 13,9 % (52 166 unités). Les hybrides progressent de 40,3 % avec 10 949 unités alors que les électriques bondissent de 156,8 % mais avec seulement 1 253 unités.

Depuis le début de l'année, où 1 473 796 unités ont été comptabilisées (-1,9 %), les grandes tendances sont identiques. En Italie comme ailleurs, la croissance vient des SUV/Crossover dont les ventes ont progressé de 32 % en septembre et de 14,4 % depuis le début de l'année. De quoi s'octroyer 33,1 % du marché (+ 4,7 points en un an) mais les berlines font de la résistance avec une part de 47,1 % (-1,1 point).

Le segment B domine le marché transalpin avec 37,2 % (548 496 unités) devant le C avec 31,9 % (470 298 unités). Le segment A complète le podium avec une part de 16,8 % (247 080 unités). Dans ce contexte, Fiat domine largement les ventes avec une part de marché de 14,96 % en septembre et de 17,43 % depuis janvier, devant VW et Ford. Il est logique de retrouver la Fiat Panda en tête des ventes avec 9 183 unités en septembre et 106 037 unités au cumul. Viennent ensuite la Lancia Ypsilon (4 156 ; 45 659) et la Renault Clio (3 560 ; 34 679).