Nouveau recul des ventes en Europe
Dans ce contexte post aides gouvernementales, les marchés européens poursuivent leur lente décroissance. Ainsi, si les trois premiers mois de l'année avaient affiché des croissances respectives de 12,9 %, 3 % et 10,8 %, depuis le mois d'avril la tendance s'est inversée avec 7,4 %, 9,3 % et 6,9 % d'abandonnés. Bien qu'il faille rester prudent avec les comparaisons mensuelles, la tendance de fond est celle-ci et les observateurs s'attendent toujours à une baisse annuelle du marché européen comprise entre 10 et 15 %.
Bien que certains pays affichent de fortes croissances, comme le Portugal, avec + 57,7 % depuis le début de l'année, le poids de ces marchés n'a que peu d'influence face aux performances du G5, les cinq plus grands marchés de l'Union européenne (Allemagne, France, Angleterre, Italie et Espagne). Parmi eux, la croissance espagnole depuis le début de l'année (+39,5 %), comme celle de l'Angleterre (+19,9 %) n'arrivent pas à compenser le repli du marché allemand (-28,7 %). En volume, l'Espagne et l'Angleterre gagnent, au total, 354 795 immatriculations quand l'Allemagne en perd 590 614 sur la même période. La France et l'Italie, avec des croissances semestrielles
Et à l'image des différents pays, certaines marques réussissent à tirer leur épingle du jeu comme Nissan, BMW, Volvo ou les deux groupes français, PSA et Renault. A l'inverse, Honda, Suzuki, Mitsubishi, Toyota et Fiat souffrent sur ces six premiers mois de l'année.
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Photo : En attendant le Juke, Nissan affiche une solide croissance en Europe avec 27 % de mieux en juin et près de 32 % depuis le début de l'année.
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