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Les flottes retrouvent des couleurs en juin 2020

Publié le 2 juillet 2020

Par Damien Chalon
3 min de lecture
Après le passage à vide de trois mois, les immatriculations B2B ont repris leur marche en avant en juin avec 87 018 immatriculations, un total en hausse de 2,9 %. La forte croissance sur le segment des VUL a compensé une légère baisse sur celui des VP.
Le marché des flottes a renoué avec la croissance en juin 2020.

 

Le marché automobile a renoué avec la croissance en juin après la traversée du désert de trois mois, conséquence de la pandémie de coronavirus. Les immatriculations de voitures particulières ont progressé de 1,2 %, à 233 820 unités, et celles d’utilitaires légers de 8 %, à 51 838 unités. Un motif de satisfaction évident pour l’ensemble de la filière automobile même s’il est trop tôt pour crier victoire, le rebond pouvant être de courte durée. Et ne perdons pas de vue que le déficit depuis janvier est abyssal. En l’espace de six mois, le marché automobile a chuté de 38,6 % sur le segment des VP, à 715 804 immatriculations, et de 31 % sur celui des VUL, à 174 616 immatriculations.

 

87 018 immatriculations B2B

 

Les professionnels ont contribué significativement à ce rebond estival. Un total de 87 018 mises à la route de voitures particulières et d’utilitaires légers a été recensé en juin, soit une progression de 2,9 % par rapport à juin 2019. Il faudra toutefois que l’effort se poursuive sur la durée pour remettre à flots un marché B2B qui affiche un déclin de 31,5 % depuis janvier, à seulement 309 510 unités (178 182 VP à -32,9 % et 131 328 VUL à -29,5 %). Un défi de taille sachant que la tendance est à la prolongation des contrats de location longue durée, ce qui se traduira par une vague de renouvellement au mieux fin 2020, sinon en 2021.

 

Revenons à ce mois de juin où les professionnels ont retrouvé le chemin des concessions. Si la hausse des immatriculations a été au rendez-vous au niveau global, elle masque deux réalités. La première est que l’activité n’a pas tourné à plein régime sur le segment des voitures particulières. Le bilan s’est élevé ici à 49 532 immatriculations, soit une baisse de 4,8 %. L’essence a été l’énergie la moins en verve avec une chute de 18,6 % (15 495 unités), suivie du diesel, lui aussi quelque peu tourmenté avec un déficit de 13,1 %, à 24 889 unités. Les énergies alternatives ont une nouvelle fois prouvé leur vitalité, notamment l’hybride qui a bondi de 151,8 % pour atteindre 7 038 immatriculations à professionnels sur le mois. L’électrique a également tiré son épingle du jeu avec 2 015 mises à la route, un volume en hausse de 32,2 %.

 

Renault éclipse la concurrence

 

Au niveau des marques, Renault a dominé les débats avec 14 851 immatriculations, devant Peugeot (10 242) et Citroën (4 130). A noter la surprenante 4e place de Mercedes-Benz avec 2 595 unités, suivi de Toyota (1 968), Volkswagen (1 957), Ford (1 926) et BMW (1 840). Le modèle le plus prisé a été la Clio avec 6 184 unités. A elle seule, la berline au losange a capté près de 12,5 % des immatriculations VP flottes. La Peugeot 208, sa grande rivale, est arrivée en 2e position avec seulement 2 730 unités cumulées.

 

Sur le segment des utilitaires légers, la tendance a en revanche été positive avec une croissance de 15,1 % des immatriculations. Ce sont ainsi 37 486 véhicules qui ont été mis la route, contre 32 570 un an plus tôt. Les professionnels ont sans surprise axé leurs investissements sur des modèles diesel (34 645 unités, +14,9 %). Les autres énergies se partagent la petite part de gâteau restante avec une mention spéciale pour l’électrique qui a retrouvé des couleurs avec 1 128 unités et une progression de 26,9 %. Là aussi, Renault a éclipsé la concurrence avec 14 456 immatriculations, Peugeot arrivant loin derrière avec 6 797 unités.

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