Les émissions de CO2 remontent à 101,3 grammes en février 2020

Mais que s'est-il passé pour que les émissions de CO2 passent du très vertueux 95,6 grammes en janvier 2020 à 101,3 g sur le mois de février ? Les chiffres collectés par AAA Data montrent en effet une hausse de 5,7 grammes d'un mois sur l'autre, preuve s'il en était besoin que la prévision est un art bien difficile. Pour les marques automobiles, l'arrivée de la nouvelle grille de malus, calculé selon les normes WLTP, a visiblement entraîné des immatriculations de véhicules qui auraient été trop lourdement taxés à compter du 1er mars 2020. 

Il faut dire que la part d'immatriculations des véhicules électriques est descendue à 5,6 % en février 2020 (contre 8 % un mois plus tôt). Et que les véhicules hybrides (toutes hybridations confondues) atteignent 10,6 % du marché français mais avec des émissions moyennes de 88,3 g (contre 81,8 g en janvier 2020). Enfin, la part des hybrides légers (avec assistance d'un moteur 48 V) a également fortement augmenté avec, entre autres, l'arrivée d'offres chez Ford, Suzuki, Kia où Audi.

Dans ce classement mensuel, Peugeot fait la course en tête des marques généralistes avec une moyenne d'émission de 90,3 grammes de CO2, une performance supérieure à celle engendrée par Toyota dont les émissions s'élèvent à 93,5 g. Le groupe PSA est aidé également par les émissions de DS (78,3 g) auxquels s'ajouteront celles de Citroën (100,8 g). Opel réalise également la prouesse de contenir ses émissions à 96,3 g alors que la Corsa électrique arrive tout juste en concession (165 unités).  

Renault termine le mois à 100,6 g de CO2 contre 85,8 g en janvier 2020, soit 14,8 grammes supplémentaires avec 2 255 cartes grises de Zoe en moins. Au sein de l'Alliance, Dacia compte une moyenne de 112,5 g en février, tandis que Nissan affiche 107,7g et Mitsubishi 75,5 g. 

Découvrir les émissions moyenne de CO2 par marque en France en février 2020