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L'électrifié se fait une place sur le marché VP européen

Publié le 13 mai 2020

Par Alice Thuot
2 min de lecture
Le premier trimestre 2020 a été le théâtre de la montée en puissance des véhicules électrifiés sur le marché européen du VP neuf. Ils affichent une pénétration de 6,8 %, soit plus de 167 000 immatriculations.
Les modèles électriques, hybrides et hybrides rechargeables se sont octroyés une part de marché convaincante au premier trimestre 2020 en Europe.

 

Chaque mois de cette année 2020, les modèles électriques confirment leur place toujours plus importante dans le marché français du VP neuf. Mais cette tendance est-elle observable à l’échelle du Vieux Continent ? Selon les derniers chiffres de l’ACEA, la réponse est oui. En effet, sur les trois premiers mois de l’année, les modèles électriques, regroupant les 100 % électriques ainsi que les hybrides rechargeables, ont cumulé une pénétration de 6,8 % soit plus de 167 000 unités, en hausse de 100,7 %. Pour rappel, à périmètre constant, soit sans le Royaume-Uni, cette part de marché se limitait à seulement 2,5 % pour la même période de l’année précédente.

 

Tandis que les modèles pur électriques ont bénéficié d’un bond de 68,4 % de leurs immatriculations, les hybrides rechargeables ont fait encore mieux avec une progression de 161,7 %. En volume, cela correspond respectivement à 91 756 unités et 75 376 VP hybrides rechargeables. Les modèles hybrides n’ont pas non plus été en reste avec une progression de plus de 45 % de leur demande. Le cap des 232 000 unités a été dépassé, contre 160 000 pour le premier trimestre 2019.

 

Grises mines en revanche pour les autres énergies alternatives (GPL, GNV, E85), avec un recul de 30,4 % et moins de 40 000 unités. Au global, les véhicules à énergies alternatives ont représenté près de 440 000 unités, soit une hausse de 46,2 %. Leur part de marché a atteint près de 18 %, dont 16,2 % d’électrifiés.

 

Cette évolution positive des modèles électrifiés s’est logiquement faite au détriment des énergies fossiles. L’essence n’a pas échappé à la tendance avec un recul de la demande de plus de 32 % et moins de 1 300 000 VP concernés. La chute a été du même ordre pour le diesel qui n’a représenté que 738 000 unités pour le premier trimestre 2020 contre près de 1,1 million à la même période de l’année précédente. En France, la demande en diesel a reculé de 36,6 % sur les trois premiers mois de l’année, mais les trois autres grands marchés ont été aussi concernés (-49,8 % en Italie, -33,8 % en Espagne, -23 % en Allemagne).

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