Le ralentissement se confirme en Chine
L'Eldorado perdrait-il de sa superbe? C'est en tout cas ce que laisse penser la tendance des derniers mois. Après une croissance de 14% enregistrée en 2013, le premier marché automobile mondial a conclu l'exercice 2014 avec un bilan moitié moins important (+6,9%). Déjà dans le rouge, de peu certes, en février (-0,2%), le rebond des ventes de VN entrevu en mars (+3,3%) ne s'est pas confirmé le mois dernier avec un total de 1,99 million d'unités, selon l'Association chinoise des constructeurs automobiles (CAAM), soit 0,5% de moins qu'en 2014.
Une situation qui s'explique essentiellement par le ralentissement de l'activité économique chinoise ainsi que par le durcissement des mesures de restrictions concernant les immatriculations dans plusieurs grandes métropoles. "Cette année est assez spéciale", estime ainsi Yao Jie, vice-secrétaire général de la CAAM, consentant que "les difficultés de la conjoncture sont pleinement ressenties par l'industrie automobile". Après quatre mois, les ventes atteignent à présent 8,14 millions d'unités, soit seulement 2,8% de plus qu'au premier quadrimestre 2014.
Nonobstant ce contexte, les constructeurs locaux tirent leur épingle du jeu avec un bond de leurs ventes de 14,3% sur un an pour une part de marché qui atteint désormais 41,1%. Les étrangers, quant à eux, enregistrent de belles performances. Toyota gagne ainsi près de huit points depuis le 1er janvier, à hauteur de 92600 véhicules, soit quasiment autant que Ford (+7%, 393700). Son compatriote, General Motors, suit en revanche le rythme déclinant du marché avec un recul de 0,4% sur un an pour un total de 258484 immatriculations.
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