Le marché russe moins bon qu'attendu
Après un certain optimisme, les immatriculations VP et VUL en Russie ne devraient pas progresser en 2019. En effet, l'Association of European Businesses (AEB), regroupant les industriels, table aujourd'hui sur un marché semblable à celui de 2018, soit 1,8 million d'unités.
En juin, le marché a encore reculé de 3,3 %, à 151 180 unités, et depuis le début de l'année la baisse de 2,4 %, à 828 750 unités. Soit 20 471 de moins qu'un an plus tôt. Au vu de ces résultats, qu'ils avaient mis les mois précédents sur le compte de la hausse de la TVA du 1er janvier, les constructeurs ont averti que leur prévision pour l'année (+3,6 %) était trop optimiste.
"Une hausse du marché sur l'année 2019 n'est clairement plus un scénario réaliste", a indiqué Joerg Schreiber, président du comité automobile de l'AEB, dans un communiqué. "Même si la tendance s'améliore quelque peu au second semestre, le résultat que le marché peut espérer serait d'égaler les ventes de l'an dernier", a-t-il ajouté.
Dans ce contexte, après six mois d'activité, Lada arrive à progresser de 3 % quand son dauphin, Hyundai, reste stable. La troisième marque du marché, Kia, grignote 1%. Renault, quatrième du classement, laisse filer 9 %. Peugeot et Citroën dévissent respectivement de 31 % et 34 % avec seulement 2 043 et 1 416 immatriculations VP et VUL depuis janvier.
Parmi les bons élèves on retrouve Skoda (+10 %), BMW (+15 %), Datsun (+25 %) ou encore Jeep (+45 %). Notons aussi la belle performance semestrielle des chinois Geely, avec 4 032 unités (+284 %), et Haval avec 3 492 unités (+202 %).
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