Le marché français perd du terrain
Selon les dernières statistiques du Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA), 155201 véhicules neufs ont été écoulés le mois dernier en France. Un résultat en baisse de 4% en données brutes sur un an et en hausse de 0,5% à nombre de jours ouvrables comparables (22 jours en octobre 2015 contre 21 cette année). Une contreperformance qui vient quelque peu entacher le bon bilan annuel du marché tricolore, dont les immatriculations s'établissent à présent à 1,66 million d'unités, soit une progression de 4,7% en données brutes après dix mois et de 4,2% en données corrigées (contre 5,7% et 4,6% à l'issue du mois de septembre).
Côté constructeurs, ce sont une nouvelle fois les acteurs locaux qui ont le plus subi ce contexte. Alors que leurs homologues étrangers présentent un résultat stable (-0,2%), les cinq représentants tricolores affichent un bilan global en baisse de 7,3% sur un an (6401 immatriculations en moins). Le groupe Renault accuse à lui seul une perte de 3600 unités (-9,2% sur un total de 35409 ventes), la marque au losange reculant de 12,2% en octobre pendant que Dacia progressait de 3,7%. En totalisant 45513 immatriculations, PSA recule quant à lui de 5,8% avec un résultat homogène entre ses deux fleurons (-4,3% pour Peugeot, -5,6% pour Citroën).
Mercedes surperforme, Nissan en perdition
Premier importateur étranger dans l'Hexagone, le groupe Volkswagen perd du terrain (-1,6%), mais voit avec satisfaction sa marque éponyme progresser, VW ayant écoulé 11679 VN en octobre 2016 contre 500 de moins en octobre 2015 (+4,7% sur un an). En revanche, les autres marques du groupe accusent toutes des pertes plus ou moins conséquentes, variant de 0,4% pour Audi à 24,1% pour Seat. Le reste des troupes présente des résultats assez hétérogènes, Toyota (+2,7%, 6413 unités), Fiat (+9,6%, 5254), Mercedes (+11,7%, 4963) ou BMW (+3,9%, 4681) s'en sortant mieux que Ford (-6,1%, 5741), Opel (-6,1%, 4818) ou Nissan (-19,0%, 4103).
En termes de structuration, les ventes de véhicules neufs Diesel sont passées pour la première fois depuis des lustres sous la barre des 50% et s'établissent, après dix mois, à 52% des immatriculations totales sur l'année alors qu'elles avaient bouclé l'exercice 2015 sur un score de 58%. Sur ce même périmètre, les motorisations alternatives représentent près de 4% des ventes, la prime étant donnée aux hybrides (2,78%, 46091 unités), devant les modèles électriques (1,06%, 17634) et le superéthanol (0,05%, 863).
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