Le marché français confirme en février
Il n'en fallait pas moins pour nourrir les espoirs et donner le sourire à l'ouverture du salon de Genève. Le marché français vient de boucler un mois de février en grande forme, avec un total de 166739 immatriculations de véhicules particuliers, soit une progression de 13% en données brutes et de 166739 et de 7,6% à nombre de jours ouvrables comparable (vingt et un jours en 2016, contre vingt jours en 2015), selon les chiffres du CCFA.
Ce bon résultat est intimement lié à la dynamique des constructeurs français (+11,9, à 85519 exemplaires). Dans les rangs de PSA Peugeot Citroën, les volumes se sont accrus de 9,8%, à 47904 unités, dont 28229 Peugeot (+10,2%), 17175 Citroën (+9,3%) et 2500 DS (+8,5%), pour une part de marché qui s'établit à 28,73%. En face, dans le groupe Renault, les 41550 mises à la route correspondent à une progression de 14,2% et 24,92% de pénétration. La marque au losange enregistre un gain de 9,9%, à 32712 unités.
Volkswagen suppléé, Audi dominant
Parmi les importateurs, il faut souligner la belle performance de General Motors, dont Opel et ses 6666 unités permettent au groupe de progresser de 25,7% (25,8% pour la marque seule). Un score qui ne fera rougir ni Toyota ni Fiat, dont les immatriculations augmentent respectivement de 14,7% (à 6818 unités) et 16,1% (à 6429 unités). Nissan reste encore un cran au-dessus de son rival japonais avec 6995 unités (+11,8%), tandis que Ford poursuit son élan avec 7755 exemplaires (+6,1%).
Grande perdante du mois de février, la marque Volkswagen regresse de 1,9%, à 11435 immatriculations. Relayée par les autres marques, dont Skoda (+46,4%, à 1868 unités) et Seat (+13,9%, à 1683 unités), la baisse ne se fait pas sentir. Le groupe voit ses cadences croître de 7,7%, à 20389 immatriculations. On notera une très légère érosion de la part de marché, à 12,23% (-0,5 point par rapport à 2015).
Sur le marché du Premium, comme l'an passé au même temps de passage, Audi domine ses rivales allemandes. La marque aux anneaux totalise 5050 unités, soit 20,3% de mieux qu'en février 2015. Mais BMW resserre l'écart. Avec 4866 immatriculations, la maison munichoise gagne 26,1% et réduit la différence. En effet, de 337 unités de retard à fin février 2015, BMW passe à 184 cette année. Les parts de marché progressent de 0,19 point pour Audi et de 0,3 point pour BMW. Un ton en dessous, Mercedes a immatriculé 4183 unités en février 2016 (+9,6%). De fait, elle laisse s'échapper le duo, comptant 683 unités de moins que BMW et voit sa pénétration s'effriter de 0,08 point.
Réduction des écarts
Au cumul des deux mois, le marché français atteint 305139 immatriculations, soit 8,7% de plus qu'en 2015. Les groupes PSA (+6,9%) et Renault (+6,1%) font jeu égal en termes de rythme. En volume, ils totalisent respectivement 90804 et 73624 immatriculations de VP neufs.
Dans le sillage, le groupe Volkswagen affiche un bon état de forme, avec 10,1% de croissance, soit 39464 unités. La seule marque VW grappille 1,9%, à 22533 unités. A souligner, la performance du groupe Toyota, dont les mises à la route ont augmenté de 13,2%, à 13618 unités. Suivent ensuite Ford et ses 12868 unités (+2,3%), puis BMW, à 12295 unités (+25,9%).
Enfin, relevons qu'Audi (0,5 pt), BMW (0,48 pt), Dacia (0,31 pt), Fiat (0,26 pt), Kia (0,29 pt), Opel (0,45 pt) et Toyota (0,18 pt) signent des progressions en parts de marché qui impactent les cadors, notamment les français, Volkswagen, Ford et autres Nissan, et rapprochent les groupes, avec un médian à 13,65 contre 13,76 l'an passé.
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