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Le marché européen a creusé son déficit en juin 2025

Publié le 24 juillet 2025

Par Gredy Raffin
3 min de lecture
Selon les données publiées par l'association des constructeurs européens (ACEA), les immatriculations de voitures neuves ont plongé de 7,3 % en juin 2025 en Europe, à tout juste plus de 1,01 million d'unités. Cela a dégradé le bilan semestriel qui porte sur 5,576 millions de ventes, en baisse de 1,9 %.
Rapport ACEA premier semestre 2025
Cumulant moins de 5,577 millions de livraisons, les constructeurs ont perdu 1,9 % de volume au premier semestre 2025 par rapport à l'an passé. ©Le Journal de l'Automobile

Le marché des voitures neuves a encore subi une nette baisse d'activité en Europe, en juin 2025. D'après les statistiques publiées par l'association des constructeurs européens (ACEA), seulement 1 010 201 voitures ont été livrées durant la période, soit 7,3 % de moins que l'an passé.

 

Une situation imputable à la chute des immatriculations de motorisations essence (-25,4 %, à 280 150 unités) et diesel (-34,1 %, à 90 991 unités). Et la croissance des autres solutions n'aura pas suffi à compenser. Pourtant, les hybrides ont pris 6,1 % (à 341 827 unités), les PHEV ont grimpé de 41,6 % pour approcher les 94 200 unités et les électriques ont gagné 7,8 %, à près de 168 500 unités.

 

Les hybrides prennent l'ascendant

 

Au terme du premier semestre 2025, le bilan n'est pas glorieux pour les constructeurs. En cumulant 5 576 568 livraisons, ils ont glissé de 1,9 % en comparaison avec l'année précédente. Ce total comprend tout juste 1,585 million de voitures essence (-21,2 %) et 524 339 voitures diesel (-28,1 %).

 

Les voitures hybrides deviennent de plus en plus la norme, à en croire les données chiffrées. Cette énergie a gagné 17,1 % sur un an, atteignant presque 1,943 million d'unités, soit 34,8 % de pénétration dans l'Union européenne. À côté, les électriques (+22 %, à 869 271 unités) et les hybrides rechargeables (+19,5 %, à 469 410 unités) trouvent aussi davantage de débouchés.

 

 

Parmi les principaux pays de l'UE, il n'y a guère que l'Espagne (+13,9 %, à près de 610 000 unités) et dans une moindre mesure la Pologne (+3 %, à 285 300 unités) qui ont bouclé leur semestre dans le vert. La France (-7,9 %, à 842 200 unités), l'Allemagne (-4,7 %, à 1,4 million d'unités) ou encore l'Italie (-3,6 %, à 855 000 unités) et la Belgique (-10,9 %, à 234 600 unités) sont autant de marchés mal orientés à ce stade de l'exercice.

 

Volkswagen et Renault en conquête

 

Chez les constructeurs, Volkswagen Group sourit, quand Stellantis grimace. Le premier a confirmé son statut en dépassant 1,519 million de livraisons dans l'Union européenne (+2,3 %), tandis que le second a perdu 11,1 %, repassant sous la barre du million d'immatriculations à 910 773 unités, pour être précis.

 

Dans leur sillage, le groupe Renault termine la première moitié de l'année en gain de 5 %, à 648 200 mises à la route. Le top 5 des constructeurs se complète de deux groupes en mauvaise passe. Il y a tout d'abord Toyota qui n'est crédité que de 466 583 unités, soit 7,2 % de moins comparativement à l'an passé. Il y a ensuite Hyundai Motor dont les ventes dans l'UE ont fléchi de 6,7 %, à moins de 414 600 unités.

 

 

Notons enfin qu'en élargissant l'analyse à l'Europe au sens géographique du terme, l'ACEA rapporte un total semestriel de quelque 6,815 millions de voitures mises en circulation. Un volume intégrant, entre autres, 1,042 million de voitures immatriculées au Royaume-Uni (+3,5 %) qui s'effrite de 0,9 % sur un an.

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