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Le marché du VUL accentue sa progression

Publié le 16 juillet 2010

Par Benoît Landré
2 min de lecture
Le marché français des véhicules utilitaires légers poursuit sa montée en puissance avec une nouvelle hausse de 14,9 % en juin. Bilan.Au sortir d'un exercice 2009 très difficile, les professionnels avaient bon...
...espoir en début d'année d'assister à un retour du marché du VUL. A mi-parcours, les résultats sont à la hauteur des prévisions. En effet, avec 213 347 unités immatriculées depuis janvier, le marché des véhicules utilitaires légers (- 3,5 t) enregistre une progression de 10,9 % par rapport à la même période en 2009. En juin, la relance s'est de nouveau confirmée avec une hausse de 14,9 % par rapport à juin 2009, à 42 967 unités. "Le marché a repris 10 % en six mois par rapport à la baisse de 24 % enregistrée en 2009 mais il manque encore 14 % pour retrouver les chiffres de 2008", constate Dominique Arfeuillère, président de la commission VUL au CNPA. Les conditions tarifaires très favorables dans les réseaux, associées à des taux d'intérêt incitant de nouveau aux investissements, ont grandement participé de cette relance du marché. "Mais nous vivons encore au jour le jour sur les carnets de commandes et il y a encore beaucoup d'incertitudes qui entourent le second semestre", tempère Dominique Arfeuillère.

Vers une hausse de 10 % des commandes en 2010

De plus, si la demande est bien repartie, c'est désormais la pénurie de matériel que stigmatisent certains professionnels. "Tous les acteurs ont attaqué cet exercice 2010 avec une vision assez pessimiste du marché. Les constructeurs ont notamment réduit leur production de VUL pour anticiper une baisse de la demande. Seulement, aujourd'hui, la demande est là et c'est l'offre qui n'est pas en adéquation avec ce besoin", regrette Christophe Glinche, co-gérant de la société Glinche Automobiles (72).
Conséquence de cette tendance, la récente étude de l'Observatoire du Véhicule Industriel (OVI) révèle "des délais de livraison qui ont légèrement progressé, passant de 48 jours en 2009 à 60 jours actuellement ainsi que chez les carrossiers où ils étaient de 35 et sont passés à 39 jours". En termes de commandes, l'OVI table sur une progression de 10 % en 2010. Pour ce qui est des immatriculations, il précise que "les distributeurs envisagent une progression du marché de 4 à 5 % avec des prix qui devraient se maintenir."

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