Le marché des VUL n'est guère plus avancé

Tout se jouera sur le dernier mois. A fin novembre, le marché français des véhicules utilitaires affiche toujours une très fragile variation positive de 0,7%, à 335308 unités. La faute à un dernier mois en léger retrait (-0,9%), qui s'est conclu sur un volume de 29477 immatriculations. Il suffirait d'un mauvais mois de décembre pour faire basculer le bilan du côté négatif. Quoi qu'il en soit, après un marché 2013 au plus bas, celui-ci n'est pas de nature à rassurer les professionnels. Le marché accuse, par exemple, un déficit de presque 55000 unités par rapport à la même période en 2011.

Les marques françaises, qui ont pesé 67,3% du marché en novembre, ont subi un repli de 2% par rapport à novembre 2013. Citroën et Renault ont respectivement baissé de 2,2% et 4,1%, tandis que Peugeot a renoué avec la croissance (+1,8%). A noter également le rebond spectaculaire de Dacia (+22,4%). Du côté des marques importées, celles du groupe Fiat ont connu des fortunes diverses. En effet, Fiat a enregistré une chute de 7,1% tandis qu'Iveco a vu ses immatriculations grimper de 21,5%. Le nouveau Daily, auréolé de son titre de Van of the Year, semble faire son petit effet. Ford (18,6%), Volkswagen (7%) et Toyota (43,9%) continuent de tourner à plein régime tandis qu'Opel poursuit sa remontée (21,6%).

Mercedes et Volkswagen à la lutte

Sur onze mois, le bilan reste positif pour Citroën (1,1%) et Renault (0,7%), tandis que Peugeot accuse une baisse de 3,3%. Du côté des marques importées, trois constructeurs affichent des variations négatives depuis janvier : Fiat (-7,2%), qui pourra miser sur son nouveau Doblo en début d'année prochaine pour se refaire, Mercedes (-1%) et Opel (-1,9%). Tout va bien en revanche pour Ford (18,7%), Volkswagen (12,4%) et Toyota (20%). A un mois de la fin d'année, Mercedes et Volkswagen sont plus que jamais au coude à coude, avec respectivement des parts de marché de 4,74% et 4,73%.