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Le marché des flottes dévisse logiquement en avril 2020

Publié le 4 mai 2020

Par Damien Chalon
2 min de lecture
En avril 2020, les immatriculations à destination de la clientèle professionnelle ont dévissé de 84,4 %, avec seulement 11 695 VP et VUL. Les marques françaises ont été à l’origine de l’essentiel de l’activité.
Le marché des flottes a chuté de 84,4 % en avril 2020.

 

Avril 2020 restera dans les annales comme le mois où le marché automobile français s’est éteint. L’épidémie de coronavirus a causé des ravages qu’aucun n’aurait imaginé il y a de cela quelques semaines. Au niveau global, les immatriculations de voitures particulières se sont élevées à 20 997 unités, un volume en chute libre de 88,8 %, et celles de véhicules utilitaires légers à 7 034 unités, soit un repli de 84 %. Des chiffres qui se passent de commentaires.

 

Le marché des flottes n’a pas été épargné. En avril, les entreprises, loueurs longue durée et administrations ont été à l’origine de 6 039 immatriculations de voitures particulières et de 5 656 mises à la route d’utilitaires légers, des volumes respectivement en retrait de 85,9 % et 82,3 % par rapport à avril 2019. Cela confirme néanmoins qu’un certain nombre de livraisons ont pu être réalisées, notamment pour les professionnels qui ont maintenu leur activité durant la crise sanitaire.

 

Les marques françaises se distinguent

 

On constate que dans ce contexte les marques françaises se sont montrées plus actives que leurs rivales importées. Le trio Renault, Peugeot et Citroën a été à l’origine de 4 632 immatriculations de voitures particulières, dont 2 576 pour la seule marque au losange, soit 76,7 % du marché B2B en avril. Un taux de pénétration record. Même constat sur le marché des utilitaires légers avec 2 246 immatriculations pour Renault, 855 pour Peugeot et 807 pour Citroën. Les trois marques ont ici capté 69,1 % de l’activité.

 

Ce mois d’avril historiquement bas, précédé d’un mois de mars déjà moribond, vient logiquement plomber les statistiques cumulées depuis janvier. Les immatriculations de voitures particulières en flottes affichent une baisse de 38,1 %, à 104 469 unités. Seule éclaircie dans ce tableau bien noir, la hausse des hybrides (+26,6 %, 11 340 unités) et des électriques (+35 %, 5 695 unités) grâce à un démarrage 2020 en fanfare. Du côté des utilitaires légers, la tendance est identique avec des immatriculations en chute de 40,5 %, à 73 953 unités.

 

Les constructeurs, distributeurs, loueurs longue durée, acteurs de la chaîne logistique et autres intervenants du secteurs des flottes sont désormais focalisés sur la date du 11 mai qui sifflera, peut être, la fin du confinement en France. La machine, sérieusement grippée, pourra alors se remettre en ordre de marche.

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