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Le marché britannique souffre également du WLTP

Publié le 5 octobre 2018

Par Christophe Jaussaud
3 min de lecture
Comme sur le continent, après un très bon mois d'août, les immatriculations de septembre ont reculé de 20,5 % au Royaume-Uni. Depuis le début de l'année, la baisse est de 7,5 %.
La Ford Fiesta est le modèle le plus vendu au Royaume-Uni depuis le début de l'année 2018.

 

Alors que le Brexit approche à grands pas, le marché du Royaume-Uni a subi comme les autres marchés continentaux les soubresauts du passage au cycle WLTP. En effet, après un mois d'août en hausse de 23,1 %, les immatriculations de septembre ont plongé de 20,5 %, à 338 834 unités.

 

Dans le détail, les ventes de voitures essence ont reculé de 6,7 % et celles dans le diesel se sont effondrées de 42,5 %, encore sous pression en raison de la volonté du gouvernement d'encourager les voitures les plus propres à l'horizon 2040. En revanche, les ventes de véhicules hybrides et électriques ont progressé de 3,9 %.

 

Au total, les ventes aux entreprises ont chuté (-22,4 %), tout comme celles aux particuliers (-20,1 %). Le véhicule le plus vendu en septembre a été la Ford Fiesta, devant la Corsa de Vauxhall, la Classe A de Mercedes et la Nissan Qashqai. Le SMMT évoque une année pleine de turbulences jusqu'à présent, entre l'incertitude autour de l'avenir du diesel, les nouveaux tests antipollution et une baisse du moral des entreprises et des consommateurs en raison du Brexit.

 

Depuis le début de l'année, les ventes de voitures au Royaume-Uni ont reculé de 7,5 %, à près de 1,91 million. Le secteur automobile britannique ne cesse de mettre en garde contre les risques d'un Brexit sans accord, qui compliquerait la tâche des industriels dans leurs échanges avec le continent, ce qui pourrait les contraindre à revoir leur investissement au Royaume-Uni.

 

Le "plan de Chequers" mis sur la table par le gouvernement britannique va toutefois dans le sens des demandes de l'industrie en prévoyant de conserver une relation économique étroite avec l'UE pour les biens. Ce projet "n'est pas la panacée pour l'industrie, mais c'est un pas dans la bonne direction", a estimé jeudi sur la BBC Mike Hawes, directeur général de la SMMT. "Ce qui compte c'est d'avoir un accord. Sans accord, notre industrie va perdre en compétitivité, et cela va rendre les exportations plus difficiles", a-t-il prévenu. (avec AFP)

 

 

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